SahaAidkoum / Bonne fete de lâAid 2012. bonjour mes copinautes ! A tous mes fidĂšles mes zâamies mes abonnĂ©s aux personne de passage, je vous souhaite une trĂšs bonne fĂȘte de lâAid au sein de vos familles, quâAllah accepte votre jeĂ»ne. Nâoubliez pas de vous acquitter de lâaumĂŽne de la rupture du jeĂ»ne ou Zakat. el-Fitr.
Ence qui concerne le jeune du mois de dhoul hijja, en effet tu peux faire les 9 premiers jours qui précÚde aßd el adha, tu ne dois en aucun jeûner le jour de l'aïd qui tombe le 10e jour du mois de dhoul hijja et ce n'est pas une obligation, tu peux jeûner uniquement la veille de l aßd si tu le désires le jour de Arafat c le 9Úme jour.
Ce nâest bien sĂ»r pas lâislam qui a inventĂ© le sacrifice rituel. Il en existait dĂ©jĂ avant la RĂ©vĂ©lation chez dâautres populations comme les Grecs, les Romains et chez les Arabes paĂŻens le Coran mentionne les chameaux immolĂ©s durant la pĂ©riode du pĂšlerinage Coran 22 36-37 et le Coran prĂ©voit Ă©galement une possibilitĂ© de rite de substitution au sacrifice par un jeĂ»ne de trois jours durant le pĂšlerinage puis de sept jours une fois rentrĂ© chez soi Coran 2 196. Le sacrifice de lâAĂŻd El-KĂ©bir, une obligation ? Les sources musulmanes confirment que les premiĂšres gĂ©nĂ©rations nâont pas considĂ©rĂ© le sacrifice dâune bĂȘte comme une obligation religieuse stricte AbĂ» Bakr et Umar. Le juriste hanafite Al-KĂąsĂąnĂź rapporte les propos du compagnon AbĂ» MasâĂ» al-AnsĂąrĂź Jâai vu passer devant moi peut-ĂȘtre un millier de brebis sans que je nâen achĂšte une seule pour le sacrifice de lâAĂŻd, de peur que mon voisin puisse croire que câest une obligation ». Le sens du sacrifice en islam, que dit le Coran ? Il est communĂ©ment admis par lâexĂ©gĂšse traditionnelle que lâAĂŻd Al-Adha, la fĂȘte du Sacrifice, autrement dit, lâAĂŻd El-KĂ©bir, est dâune part destinĂ©e Ă commĂ©morer le sacrifice dâAbraham et dâautre de le connecter au rite marquant la fin du PĂšlerinage le dix du mois de dhĂ» l-hijja câest-Ă -dire celui du pĂšlerinage. Pourtant, rien dans les versets Ă©voquant le sacrifice dâAbraham 37 101-109 ne permet dâĂ©tablir que le Coran appelle les musulmans Ă commĂ©morer ce fait biblique par lâimmolation dâun bĂ©lier. Il sâagit juste dâun rappel de lâhistoire dâAbraham. Les exĂ©gĂštes font pourtant le lien avec le rite sacrificiel de chameaux budna et non pas dâovins marquant la fin du pĂšlerinage chez les Arabes paĂŻens Pour chaque communautĂ© Nous avons instituĂ© un rite sacrificiel mansak afin quâils rappellent le nom de Dieu sur ce quâIl leur a attribuĂ© comme bĂȘtes de troupeaux, car votre Dieu est un dieu unique, Ă Lui remettez-vous en ! » Coran 22 34 Le Coran ne remet pas en cause directement ce sacrifice â notamment parce quâil nâĂ©tait pas aussi massif en quantitĂ© quâaujourdâhui, mais Dieu cherche Ă rĂ©former les croyances superstitieuses de lâĂ©poque le rituel paĂŻen prĂ©islamique Ă©tait tournĂ© vers dâautres divinitĂ©s, le Coran affirme que ce sacrifice doit ĂȘtre fait Ă Dieu uniquement Nous en avons fait pour vous un des rituels du pĂšlerinage dĂ©diĂ©s Ă Dieu. » Coran 22 36 Mais surtout, Dieu confĂšre Ă ce sacrifice une autre dimension, non pas sacrale, mais profane la viande doit ĂȘtre consommĂ©e mangez-en » et distribuĂ©e aux humbles et aux dĂ©munis ». Il faut en effet se rappeler que les sacrifices rituels de lâAntiquitĂ© nâĂ©taient pas entiĂšrement destinĂ©s Ă la consommation humaine mais aux dieux. Le Coran cherche ainsi Ă dĂ©sacraliser le sacrifice et Ă mettre fin Ă la croyance selon laquelle les divinitĂ©s se nourrissaient du sang et de la chair des sacrifices le Coran prĂ©cise en effet que ne parviennent Ă Dieu ni leur chair ni leur sang » 22 37. Lâintention et la piĂ©tĂ© sont des Ă©lĂ©ments de la foi bien plus forts que ces sacrifices qui deviennent anecdotiques dans le Coran Câest seulement votre crainte pieuse qui Lâatteint » Coran 22 37. Dâune part, donc, rien ne permet dâaffirmer un lien direct, hormis celui fait par les exĂ©gĂštes, entre le sacrifice dâAbraham et le sacrifice du pĂšlerinage Ă La Mecque ; dâautre part, Dieu souligne ici le sens profond du sacrifice son aspect social. Au VIIe siĂšcle, dans la pĂ©ninsule Arabique, lâaccĂšs Ă la viande Ă©tait trĂšs difficile par raretĂ© Ă cause du climat mais surtout pour des raisons de pauvretĂ©. Le ProphĂšte lui-mĂȘme en a fait un rite social de partage Celui dâentre vous qui immole une bĂȘte pour la fĂȘte du sacrifice, quâil nâen conserve aucune viande chez lui au-delĂ de trois jours. » Ce hadith est en pleine cohĂ©rence avec le Coran puisque le ProphĂšte rappelle que la viande doit ĂȘtre consommĂ©e par les ĂȘtres humains et quâil ne sâagit pas de lâoffrir Ă Dieu. Le ProphĂšte a Ă©galement insistĂ© sur lâesprit du sacrifice qui consiste Ă distribuer de la nourriture aux plus pauvres Mangez, distribuez et conservez-en. Lâan dernier, les gens Ă©taient dans lâindigence et jâai voulu que vous les soulagiez » hadith rapportĂ© par al-BukhĂąrĂź et Muslim. Le sens profond de lâAĂŻd est la redistribution de la nourriture, la notion de partage et non une pratique du paraĂźtre et de lâostentation dâune identitĂ© musulmane, et encore moins du gaspillage. Malheureusement, dĂšs les premiĂšres gĂ©nĂ©rations de musulmans, des habitudes ont dĂ©tournĂ© ce sens coranique. MĂąlik rapporte du Compagnon AbĂ» AyyĂ»b al-AnsĂąrĂź Ă notre Ă©poque, nous sacrifions une seule brebis, un individu se contentait de ce sacrifice pour lui-mĂȘme et pour lâensemble de sa famille. Puis les gens ont exagĂ©rĂ© jusquâĂ ce que cela ne deviennne [quâexhibition et concurrence]. » La redistribution de nourriture au profit des plus pauvres est lâĂ©thique profonde de lâAĂŻd El-KĂ©bir exactement comme lâest le mois de Ramadan oĂč les fidĂšles sont lĂ encore incitĂ©s Ă partager avec les plus dĂ©munis et rĂ©duire les injustices sociales ; toujours dans lâesprit que les ennemis de la premiĂšre communautĂ© musulmane Ă La Mecque et Ă MĂ©dine Ă©taient les nobles qurayshites qui nâhĂ©sitaient pas Ă accaparer les richesses. Comment aujourdâhui rĂ©investir concrĂštement cette Ă©thique ? LâaccĂšs Ă la viande est nettement plus aisĂ© mĂȘme chez les plus dĂ©munis, en tout cas en France et dans les pays les plus riches ; ce nâest malheureusement pas le cas dans tous les pays. Mais en ce qui nous concerne ici en France, il sâagit de trouver peut-ĂȘtre aujourdâhui dans quels domaines nous serions les plus utiles pour partager et aider Ă rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s sociales. La question reste ouverte Ă vos propositions. La condition animale et le destin post-mortem des animaux Cette surenchĂšre dans le sacrifice de lâAĂŻd mĂšne Ă se poser nĂ©cessairement la question de la condition animale. Aujourdâhui, des millions dâovins sont sacrifiĂ©s chaque annĂ©e dans des conditions souvent dĂ©plorables. On peut parfois voir dans certains pays des banques islamiques qui proposent des prĂȘts Ă la consommation pour acheter un mouton ; câest un comble pour un rite sensĂ© avoir Ă©tĂ© Ă©tabli au profit des plus pauvres alors que ce sont eux qui sâendettent le plus aujourdâhui pour acheter un mouton par homme responsable dans un foyer ! LâĂ©thique vis-Ă -vis du rĂšgne animal a Ă©tĂ© questionnĂ©e par le courant mutazilite. Comment traiter thĂ©ologiquement de la souffrance injustement infligĂ©e aux animaux ? Le thĂ©ologien mutazilite, le cadi Abd al-JabbĂąr m. 1025 , juge que la souffrance imposĂ©e par Dieu a un but, un sens, sinon elle serait une absurditĂ©. Toute souffrance est une grĂące lutf. Si Dieu impose une Loi aux hommes, câest pour pouvoir leur donner une rĂ©compense et les inciter Ă ĂȘtre responsable de leurs actes mukallaf. Tout ce qui aide le mukallaf Ă choisir dâobĂ©ir Ă la Loi est une grĂące, mĂȘme si câest vĂ©cu comme une souffrance. Mais quâen est-il des enfants, des fous et des animaux ? Ils ne peuvent ĂȘtre concernĂ©s par cette rĂ©compense, puisquâils sont jugĂ©s irresponsables et ne peuvent faire de choix conscients. Par contre, ils recevront une compensation du mal subi au cours de leur vie. La question est alors de savoir qui effectue cette compensation lâhomme ou Dieu ? Si le mal subi par lâanimal est accompli par un homme, câest lui qui doit compenser, mĂȘme si la souffrance est accidentelle. Pourtant, certains thĂ©ologiens ont affirmĂ© que pour lâanimal abattu rituellement, câest Dieu qui fournira une compensation pour lâanimal dans lâau-delĂ en le faisant accĂ©der au Paradis. Mais nâest-ce pas lĂ une maniĂšre de dĂ©responsabiliser lâĂȘtre humain ? En trouvant prĂ©texte au sacrifice rituel pour maltraiter les animaux dâautant plus que lâon vient de voir que Dieu nâordonne aucun sacrifice pour lâAĂŻd El-KĂ©bir ? Dieu a certes autorisĂ© les hommes 1 de tuer des animaux pour les manger, 2 parce quâils sont nuisibles, ou 3 de les faire travailler Ă des tĂąches pĂ©nibles. Mais lâidĂ©e a Ă©tĂ© exprimĂ©e quâun homme doit sâefforcer dâinfliger un minimum de peine Ă un animal, car il nâest pas en mesure de compenser cette souffrance â ce qui est par contre le cas avec des humains envers qui un ĂȘtre humain aurait des torts par exemple restituer des biens volĂ©s, offrir une compensation financiĂšre, etc. Selon le mutazilite AbĂ» IshĂąq al-NazzĂąm m. 846, cette position selon laquelle lâhomme ne doit infliger quâun minimum de peine Ă un animal pourrait facilement devenir extrĂȘme et conduirait Ă Ă©viter de vouloir Ă nuire Ă tout animal, y compris aux nuisibles. Assez tĂŽt sâest donc dĂ©veloppĂ©e lâidĂ©e quâil est bien sĂ»r licite de tuer des animaux nuisibles, serpents, scorpions, insectes piquants exceptĂ© les abeilles ; mais que dâautres animaux utiles, sont promis au Paradis. Un hadith recommande en effet de prendre soin des brebis, car ce sont des animaux de Paradis. Selon les mutazilites, Dieu ressuscitera les animaux qui auront souffert pour leur offrir comme compensation le Paradis. Effectivement, certains versets suggĂšrent que les animaux sont aussi concernĂ©s par la RĂ©surrection finale, simultanĂ©e Ă celle des humains Il nâest nul animal marchant sur la terre, nul oiseau volant dans le ciel, qui ne forment comme vous une communautĂ© umma. Nous nâavons rien nĂ©gligĂ© dans le Livre. Puis câest Ă leur Seigneur quâils seront ramenĂ©s. » Coran 6 38 Ou encore Lorsque les bĂȘtes sauvages seront rassemblĂ©es. » Coran 81 5 Selon les Compagnons QatĂąda et Ibn AbbĂąs, mĂȘme les mouches seraient alors rassemblĂ©es pour ĂȘtre jugĂ©es. Pour les mutazilites, Dieu est juste, tout ce quâil fait est justice. Si Dieu infligeait de la souffrance sans raison par exemple condamner un animal innocent en Enfer, cela serait un acte vain, gratuit abath, ce qui est impensable. Face Ă la question de la souffrance, y compris de la souffrance animale, est donc nĂ©e lâidĂ©e de cette compensation finale au moment de la RĂ©surrection. Cette compensation dans lâau-delĂ est la preuve, selon les mutazilites, de la Justice divine. Dieu est obligĂ© de tenir ses promesses de Justice, alors que selon les acharites, Il ne serait obligĂ© Ă rien et pourrait trĂšs bien condamner un animal Ă lâEnfer et aux souffrances Ă©ternelles si bon lui semble. Pour les acharites, Dieu nâest pas tenu de compenser quoi que ce soit, mĂȘme en cas de souffrance injustement infligĂ©e. Pour approfondir et retrouver toutes les rĂ©fĂ©rences citĂ©es Article dâOmero Marongiu-Perria, Vivre pleinement lâAĂŻd El-Adha sans sacrifier dâanimal ». Article du Dr Al-Ajami sur lâAĂŻd. Voir aussi lâouvrage de Pierre Lory, La DignitĂ© de lâhomme face aux anges, aux animaux et aux djinns, Paris, Albin Michel, 2018.
InĂ©luctablementet Ă lâoccasion de lâAid el Kebir, la journĂ©e commence sur un air de hawzi , ĂŽ combien familier. Il sâagit dâel qasida « Ibrahim el Khelil » qui dĂ©crit les exploits du ProphĂšte Abraham et de son fils Ismail, est une vĂ©ritable prouesse musicale chantĂ© parL'Aid el Kebir 2 mois et 10 jours aprĂšs le ramadan commĂ©more le sacrifice d'Abraham qui devait immoler son fils Ă la demande de Dieu songe.Sidna Ibrahim a dit"Seigneur, fais-moi don d'une progĂ©niture d'entre les vertueux""Nous lui fĂźmes donc la bonne annonce d'un garçon IsmaĂ«l longanime"."Puis quand celui-ci fut en Ăąge de l'accompagner, Ibrahim dit "Ă! Mon fils, je me vois en songe entrain de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses". IsmaĂ«l dit "Ă ! Mon pĂšre, fais ce qui t'est commandĂ© tu me trouveras, s'il plait Ă Allah, du nombre des endurants". "Puis quand tous deux se furent soumis Ă l'ordre d' Allah et qu' il l'eut jetĂ© sur le front","Voila que nous l'appelĂąmes "Ibrahim ! ""Tu as confirmĂ© la vision. C'est ainsi que Nous rĂ©compensons les bienfaisants"."C'Ă©tait lĂ certes l'Ă©preuve manifeste"."Et nous le rançonnĂąmes d'une immolation gĂ©nĂ©reuse. "Et nous perpĂ©tuĂąmes son renom dans la prospĂ©ritĂ©".Obligation ou tradition, il faut avant tout retenir le message principal qui est le comportement exemplaire de Sidna Ibrahim as, sa soumission Ă Dieu swt puisqu'il Ă©tait prĂȘt Ă sacrifier son fils unique, sans oublier Ă©galement que le but est d'offrir une bonne partie du sacrifice aux nĂ©cessiteux et non pas tout garder pour gouter aux plaisirs liĂ©s Ă sa consommation et encore moins s'endetter pour acheter un mouton plus gros que celui de ses dans un hadith notre ProphĂšte as insiste sur la notion d'offrande "L'homme n'accomplit pas une action plus agrĂ©able Ă Dieu le jour de l'AĂŻd que celle d'offrir un sacrifice. Le jour de la RĂ©surrection, l'offrande viendra intacte, avec cornes, sabots, poils et laine, le sang qui coule est estimĂ© de Dieu avant mĂȘme qu'il ne touche le sol. Soyez-en heureux." Ibnou Maja et TirmidiLes pauvres sont-ils toujours au centre du rituel du sacrifice? Masri a dit " Les musulmans pensent gĂ©nĂ©ralement que ces versets instituent une obligation canonique Ă sacrifier des animaux pendant la fĂȘte du pĂšlerinage, et que remplacer les animaux par un autre type d'offrande serait contraire Ă la Loi. Cependant, une Ă©tude plus attentive de ces textes montre trĂšs clairement que l'approche coranique ne fait pas du sacrifice animal une fin en soi ; elle en fait un moyen destinĂ© Ă servir un besoin social "." Le Coran formule clairement que le CrĂ©ateur ne dĂ©sire pas le sacrifice en tant que tel, mais en tant que symbole de la dĂ©votion Ă Dieu du sacrifiant, selon ce qu'il ressort du verset suivant 'Sachez que ni leur chair ni leur sang n'atteignent Dieu ; seule votre rectitude l'atteint' Coran, 2237. Ce verset indique expressĂ©ment que le sacrifice n'est pas censĂ© ĂȘtre en lui-mĂȘme une composante essentielle de la religion, mais un acte de charitĂ© destinĂ© aux pauvres ".Pouvons nous offrir autre chose ce jour lĂ ?Dans un communiquĂ© de l'agence France-Presse du 16 avril 1997, Soheib Bencheikh, Grand Mufti de Marseille, estimait que l'immolation d'un mouton Ă l'occasion de l'AĂŻd el-Kebir, " n'est ni un pilier de l'Islam, ni une obligation majeure comparable Ă la priĂšre ou au jeĂ»ne du Ramadan " ; il ajoutait, parmi ses considĂ©rations, que le droit musulman permet de remplacer cet acte par " un don fait dans un pays oĂč les habitants ne mangent pas Ă leur faim, ce qui est plus conforme Ă l'esprit du partage que comporte cette pratique "."Pendant les premiers temps de l'Islam, la tradition d'offrir des animaux avait un sens. La viande Ă©tait alors un ingrĂ©dient essentiel de l'alimentation humaine, et aucune miette n'en Ă©tait perdue. De nos jours, tuer [des animaux] est devenu un rituel vide, et le sens profond [de l'acte] a Ă©tĂ© oubliĂ© ".Wallahou aĂąllam Lesmusulmans de Bulgarie cĂ©lĂšbrent lâAĂŻd el-KĂ©bir. C'est une des plus grandes fĂȘtes musulmanes, associĂ©e au pouvoir de la foi et marquĂ©e par le sacrifice d'un animal comme expression de C'est une des plus grandes fĂȘtes musulmanes, associĂ©e au pouvoir de la foi et marquĂ©e par le sacrifice d'un animal comme expression de il y a 1 anAID EL KEBIR. Que commĂ©more l'aid el kĂ©bir, aussi appelĂ© aid al adha, Ă quelle date et sur combien de temps ? Voici tout ce qu'il faut savoir sur la "fĂȘte du sacrifice" 2021, qui se dĂ©roule Ă nouveau cette annĂ©e en pleine crise sanitaire du EL KEBIR. Que commĂ©more l'aid el kĂ©bir, aussi appelĂ© aid al adha, Ă quelle date et sur combien de temps ? Voici tout ce qu'il faut savoir sur la "fĂȘte du sacrifice" 2021, qui se dĂ©roule Ă nouveau cette annĂ©e en pleine crise sanitaire du Covid.[Mis Ă jour le 16 juillet 2021 Ă 20h36] En 2021, les cĂ©lĂ©brations de l'AĂŻd el-KĂ©bir dĂ©butent, pour les croyants de confession musulmane, mardi 20 juillet, et se prolongent pendant trois jours supplĂ©mentaires. Comme elles ne pouvaient observer le croissant lunaire le 9 juillet dernier, les autoritĂ©s saoudiennes ont annoncĂ© un dĂ©but du dernier mois du calendrier musulman, le mois lunaire de DhĂ»l hijja, au dimanche 11 juillet et non pas au samedi 10 juillet. Or, les croyants pratiquants musulmans fĂȘtent l'aid el-KĂ©bir le 10e jour du mois lunaire de DhĂ»l hijja le fameux dernier mois du calendrier hĂ©girien, qui est aussi le "mois du grand pĂšlerinage" du hajj. Les autoritĂ©s saoudiennes, dans l'impossibilitĂ© de voir le nouveau croissant lunaire, ont annoncĂ©, vendredi 9 juillet, que le mois de Dhul-Hijjah dĂ©butait non pas samedi 10 mais dimanche 11 juillet, rapporte la presse locale de la Cour suprĂȘme saoudienne, citĂ©e par le site spĂ©cialisĂ© Saphir News. Le 10 juillet, le Conseil français du culte musulman CFCM, principale instance reprĂ©sentative de l'Islam en France, a confirmĂ© la date du 20 juillet comme Ă©tant celle de l'AĂŻd. Le CFCM a par ailleurs Ă©mis des conseils d'extrĂȘme vigilance sanitaire voir ici auprĂšs des musulmans de el-KĂ©bir ou aid al-Adha, qui signifie "fĂȘte du sacrifice" ou "grande fĂȘte" en arabe, est l'un des Ă©vĂ©nements les plus importants du calendrier musulman. Cette annĂ©e encore, des milliers de fidĂšles vont se souhaiter un "aid moubarak" que l'on peut traduire par "bonne fĂȘte de l'aid", malgrĂ© la crise sanitaire du coronavirus. Compte tenu du contexte, nombreuses sont les mosquĂ©es qui comptent une nouvelle fois s'adapter pour respecter les gestes barriĂšres, en organisant la grandeâŠLa RĂ©dactionLire tout l'article
Datede lâAĂŻd al Adha 2014. LâAĂŻd al-Adha est aussi connu sous le nom de la fĂȘte du sacrifice, EĂŻd el-Adha ou encore Aid el Kebir (traduit par « la grande fĂȘte »). Cette annĂ©e le jour de lâAid Al-Adha sera le samedi 4 ou le dimanche 5 Octobre 2014 in-chaâAllah. La date sera a confirmer au dĂ©but du mois de dhou al-Hidja.
Nous sommes au dĂ©but douziĂšme mois du calendrier islamique Dhul Hijja ». Les 10 premiers jours de ce mois revĂȘtent, en Islam, une importance particuliĂšre, notamment le jour dâArafat, qui clĂŽt le Hajj, le Grand pĂšlerinage », et la fĂȘte de lâAĂŻd el Kebir. Le ProphĂšte que la paix et les bĂ©nĂ©dictions dâAllah soient sur Lui a dĂ©clarĂ© Il nây a pas dâacte qui soit meilleur aux yeux dâAllah ni plus largement rĂ©compensĂ© quâun bon acte accompli au cours des premiers dix jours dâAl-Adha». Hadith rapportĂ© par Al-Bukhari. Pendant ces jours particuliers, toutes les bonnes actions accomplies reçoivent une rĂ©compense mĂȘme que les dix derniĂšres nuits du Ramadan sont les meilleures de lâannĂ©e, ces dix premiers jours de Dhul Hijja sont les meilleurs de lâannĂ©e et sont les plus aimĂ©s dâAllah. Quels sont les actes recommandĂ©es pendant les 10 premiers jours de Dhul Hijja ? 1. JeĂ»ner les premiers neuf jours et surtout le jour dâArafat»Le prophĂšte que la paix et les bĂ©nĂ©dictions dâAllah soient sur Lui jeĂ»nait le neuviĂšme jour le jour dâArafat de Dhul Hijja Le jeĂ»ne du jour dâArafat est une expiation pour tous les pĂ©chĂ©s de lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente et une expiation pour tous les pĂ©chĂ©s de lâannĂ©e Ă venir»En effet, pour chaque jour jeĂ»nĂ©, Allah, dans sa grande MisĂ©ricorde, efface deux ans de pĂ©chĂ©s. Pourquoi sâen priver ? 2. Effectuer le Dhikr et le TakbĂźrLe ProphĂšte que la paix et les bĂ©nĂ©dictions dâAllah soient sur Lui a dĂ©clarĂ© Il nây a pas de jours oĂč les bonnes actions sont plus grandes et plus aimĂ©es par Allah que ces dix jours. Dans cette pĂ©riode, rĂ©pĂ©tez souvent les formules LĂą ilĂąha ill-AllĂąh », le Takbir Allahu Akbar » et le Tahmid Al hamdu LillĂąh ». 3. Se repentir sincĂšrement Quant Ă celui qui se sera repenti, qui aura cru et fait de bonnes Ćuvres, celui-lĂ pourra espĂ©rer ĂȘtre du nombre des bienheureux » Coran28/67 Ă vous qui avez cru ! Repentez-vous Ă Allah dâun repentir sincĂšre » Coran 66/8Une repentance sincĂšre, avec lâintention de ne jamais revenir Ă ses pĂ©chĂ©s, est trĂšs chĂšre Ă Allah. Naturellement, lâacte de contrition peut se faire Ă tout moment, mais il faut profiter de ce moment particulier, oĂč Allah est Ă notre Ă©coute, pour prendre de bonnes rĂ©solutions, combattre ses faiblesses, et demander pardon pour ses manquements. 4. Lire le Saint CoranOuvrez votre Coran, relisez les versets que vous avez peut-ĂȘtre oubliĂ©s, apprenez des sourates, en essayant de les prononcer le mieux possible, par exemple en vous aidant dâun livre de Tajwid. Surtout, essayez de bien comprendre le sens de ce que vous lisez, pour ĂȘtre totalement en phase avec le Message. 5. Multiplier les bonnes actionsProfitons de cette pĂ©riode bĂ©nie, oĂč les rĂ©compenses sont multipliĂ©es, pour augmenter nos actes dâadoration quotidiens, mais aussi pour multiplier les bonnes actions, comme rendre visite Ă ses parents, sâoccuper de sa famille, Ă©duquer ses enfants, venir au secours des pauvres. Bien sĂ»r, tous ces actes sont Ă accomplir tout au long de lâannĂ©e, mais câest le moment de prendre les bonnes habitudes qui vous suivront tout au long de votre vie?Ainsi, quiconque fait le poids dâun atome de bien le verra et quiconque aura commis le poids dâun atome de mal le verra. Coran 99/7-8 6. Assister Ă la priĂšre de lâAĂŻd Assister Ă la priĂšre de lâaĂŻd est une recommandation de la Sunna. Il est expressĂ©ment conseillĂ©e dây assister, tant pour les hommes que pour les femmes. Ne partez pas avant la fin de la khutba sermon, car celui-ci, prĂ©parĂ© spĂ©cialement pour la circonstance, sera riche en conseil pour bien commencer votre annĂ©e. 7. Accomplir le sacrifice dâun animal et en distribuer la viande aux sacrifice est une obligation qui incombe au pĂšre de famille, en rĂ©fĂ©rence Ă lâhistoire de dâIbrahim. Il doit ĂȘtre effectuĂ© le jour de lâAĂŻd aprĂšs la priĂšre ou durant les 3 jours qui suivent jours de tachriq. Il convient toutefois de respecter les rĂšgles sanitaires et lĂ©gales imposĂ©es par la lĂ©gislation française. Ceux qui ne peuvent effectuer le sacrifice peuvent , par lâintermĂ©diaire de certaines associations et mosquĂ©es, apporter une contribution qui servira Ă nourrir des personnes en Ă©tat de prĂ©caritĂ© Attention Il est interdit de jeĂ»ner le jour de lâAĂŻd et les 3 jours qui suivent. Ces jours sont rĂ©servĂ©s Ă la cĂ©lĂ©bration sans excĂšs, les cadeaux, les rĂ©jouissances.
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