Lerelief des fonds océaniques est un héritage de la tectonique des plaques. Voyons d'abord les grandes lignes du relief des fonds océaniques exprimé par la figure suivante. Le plateau continental , correspondant à la marge de la croûte continentale, est de bathymétrie (profondeur d'eau) trÚs faible comparativement au reste de l'océan, de zéro à moins de
sources chaudes des fonds ocĂ©aniques nfpl bouches hydrothermales Dictionnaire Français Synonyme 1 sol d'un champ, d'un domaine, terrain Ă  bĂątir bien immeuble 2 somme d'argent destinĂ©e Ă  tel usage 3 finances capital placĂ© par opposition aux revenus qu'il produit 4 finances capital finançant une entreprise privĂ©e 5 au sens figurĂ© ensemble de ressources exploitables 6 ensemble des qualitĂ©s physiques, morales d'une personne 7 pluriel de "fond" parois, parties les plus basses de choses creuses 8 ce qui reste prĂšs de ces parois des fonds de vin 9 niveaux les plus bas d'une dĂ©pression, d'un abĂźme 10 ocĂ©anographie profondeurs, hauteurs d'eau 11 terrains sous l'eau les fonds vaseux d'une riviĂšre 12 ce qui sert de base, ce qui supporte 13 cĂŽtĂ©s de certaines cavitĂ©s opposĂ©s Ă  l'ouverture, Ă  l'orifice 14 champs d'un tableau sur lequel se dĂ©tachent les figures 15 parties non visibles d'un vĂȘtement 16 au sens figurĂ© ce qu'il y a de fondamental 17 ce qu'il y a de plus intime Ă -fonds nmpl nettoyage de printemps Suisse bien-fonds nm inv droit immeuble, maison, terrain biens-fonds nmpl droit immeubles, maisons, terrains doubles-fonds 1 espaces secrets amĂ©nagĂ©s entre le fond apparent et le fond rĂ©el d'un bagage ou d'un meuble 2 marine dans un navire, espaces entre la carĂšne et le plafond de ballast Ă  fonds perdu adv en perdant au capital; sans espoir de retour hauts-fonds nmpl ocĂ©anographie Ă©lĂ©vations au fond de la mer ou d'un cours d'eau, dangereuses pour la navigation mise de fonds n investissement, participation financiĂšre racler les fonds de tiroir v chercher un peu d'argent sans-fonds npl inv Nouvelle orthographe, religion essences de la divinitĂ©, cƓurs insondables tire-fonds , tirefond, tire-fond 1 vis se terminant par un anneau 2 grosses vis Ă  bois Ă  tĂȘtes carrĂ©es ou hexagonales que l'on visse avec une clef gratter les fonds de tiroirs v faire appel Ă  ses derniĂšres ressources Dictionnaire Français DĂ©finition Dictionnaire Collaboratif Français Synonymes plate-forme continentale n. zone marine Ă  faible profondeur 0 Ă  -200m qui sĂ©pare le rivage des grands fonds ocĂ©aniques [Mar.] ! Fonds nm n. Sol d'une terre, d'un champ fonds euro n. produit d'Ă©pargne Ă  capital garanti support financier sĂ©curisĂ© sur lequel le souscripteur d’un contrat d’assurance vie peut investir son Ă©pargne Assurance fonds marins n. dĂ©clarĂ©e "patrimoine commun de l'humanitĂ©" par l'ONU, cette zone sera explorĂ©e et exploitĂ©e sous la conduite d'une AutoritĂ© créée par la convention de Montego Bay signĂ©e le 10 dĂ©cembre 1982. [Leg.] fonds dominant n. immeuble bĂąti ou non bĂąti au profit duquel est Ă©tablie une servitude. [Leg.] faire les fonds de tiroir v. rechercher dans ses derniĂšres ressources ; aller chercher dans ses derniers retranchements financiers surtout user ses fonds de culottes exp. acquĂ©rir de l'expĂ©rience prĂȘt contingentĂ© nm. prĂȘt distribuĂ© dans la limite des fonds disponibles bail Ă  domaine congĂ©able n. convention par laquelle le propriĂ©taire d'un fonds rural cĂšde au preneur, moyennant un fermage annuel, avec la jouissance du fonds, la propriĂ©tĂ© de la superficie Ă  la condition que, lors du congĂ© ou congĂ©diement, il pourra reprendre la propriĂ©tĂ© superficielle, moyennant indemnitĂ©. [Leg.] rĂ©coler v. vĂ©rifier l'intĂ©gritĂ© des collections d'une bibliothĂšque, d'un fonds documentaire = faire un rĂ©colement fancy-fair nf. en Belgique, une fĂȘte de bienfaisance organisĂ©e pour lever des fonds pour une Ɠuvre caritative, une Ă©cole ou une association. L'Ă©quivalent en France est "la kermesse". Pl. fancy-fairs. bail Ă  cheptel n. location d'un fonds de bĂ©tail constituĂ© "d'animaux susceptibles de croĂźt ou de profit pour l'agriculteur" impliquant en principe partage Ă  Ă©galitĂ© des pertes et des profits. [Leg.] gestion de fait n. irrĂ©gularitĂ© constituĂ©e par le maniement direct ou indirect par toute personne n'ayant pas la qualitĂ© de comptable public de fonds destinĂ©s Ă  une personne publique ou extraits irrĂ©guliĂšrement de sa caisse. [Leg.] manger la grenouille v. 1. partir avec la caisse 2. dĂ©rober et dilapider des fonds dont on avait la garde Expressiofamilier et vieilli associations syndicales n. terme gĂ©nĂ©rique dĂ©signant plusieurs sortes de groupements de propriĂ©taires fonciers rĂ©unis en vue de l'exĂ©cution de travaux destinĂ©s au profit commun de leurs fonds. [Leg.] Ă  fond adv. complĂštement, totalement apprendre sa leçon Ă  fond, ĂȘtre Ă  fond dans son sujet fond d'Ɠil nm. ophtalmoscopie, examen de la rĂ©tine avec un ophtalmoscope fond de court n. partie arriĂšre d'un court de tennis TENNIS Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide
traducciónsources chaudes des fonds océaniques del Francés al Francés, diccionario Francés - Francés, ver también 'sources thermales',sources d'énergie renouvelables',découvreur de sources',pÚlerinage aux sources', ejemplos, conjugación
ASTROMÉTRIE Dans le chapitre "La radio-interfĂ©romĂ©trie Ă  longue base" 
 Le principe de l'interfĂ©romĂ©trie est le mĂȘme pour toutes les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques. Cependant, comme le pouvoir de rĂ©solution d'un interfĂ©romĂštre est de l'ordre de λ / D , oĂč λ est la longueur d'onde, pour avoir une prĂ©cision importante Ă  des longueurs d'onde centimĂ©triques, les instruments doivent ĂȘtre tellement Ă©loignĂ©s l'un de l'autre que l'on ne peut plus ramener les ondes au mĂȘme dĂ©tecte [
] Lire la suiteGÉODÉSIEÉcrit par Anny CAZENAVE, Pascal WILLIS ‱ 7 312 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Rotation de la Terre et mouvement du pĂŽle" 
 Toute mesure de rotation de la Terre fait appel Ă  un repĂšre de rĂ©fĂ©rence terrestre et Ă  un repĂšre de rĂ©fĂ©rence cĂ©leste. Le premier permet de dĂ©finir la position de l'axe de rotation de la Terre par rapport Ă  la croĂ»te terrestre, tandis que le second permet de dĂ©finir la position de l'axe de rotation de la Terre dans l'espace, ainsi que l'orientation de la Terre autour de cet axe. Quant au systĂšme [
] Lire la suitePRÉCESSION ET NUTATIONÉcrit par Jean KOVALEVSKY ‱ 1 747 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "DĂ©termination de la prĂ©cession et de la nutation" 
 Ainsi, la nutation et la prĂ©cession sont deux aspects d'un mĂȘme phĂ©nomĂšne dont la sĂ©paration, fondĂ©e sur l'importance des pĂ©riodes, est tout compte fait assez arbitraire. Dans le passĂ©, elles Ă©taient dĂ©terminĂ©es Ă  partir des observations de la position des Ă©toiles. En analysant les variations des coordonnĂ©es observĂ©es des Ă©toiles en fonction du temps, on dĂ©terminait les pĂ©riodes, les phases et le [
] Lire la suitePREMIÈRE IMAGE TÉLESCOPIQUE D'UN TROU NOIRÉcrit par Jean-Pierre LUMINET ‱ 1 038 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Une prouesse technologique" 
 Utilisant les techniques bien Ă©prouvĂ©es de l’interfĂ©romĂ©trie Ă  trĂšs longue base Very Long Baseline Interferometry ou VLBI, l’EHT combine la puissance de rĂ©solution de divers radiotĂ©lescopes dispersĂ©s Ă  travers le monde afin d’obtenir un tĂ©lescope virtuel gĂ©ant du diamĂštre de la Terre plus le tĂ©lescope est grand, plus il observe des dĂ©tails. Cela lui permet d’atteindre une rĂ©solution angulaire [
] Lire la suiteRADIOASTRONOMIEÉcrit par AndrĂ© BOISCHOT, James LEQUEUX ‱ 9 747 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "InterfĂ©romĂštres Ă  trĂšs grandes bases" 
 Dans les interfĂ©romĂštres prĂ©cĂ©dents, les antennes sont reliĂ©es par des cĂąbles de transmission qui amĂšnent les deux signaux au rĂ©cepteur, ce qui fait que la distance entre les antennes est limitĂ©e par la perte de ces cĂąbles. On peut aussi assurer la liaison par un faisceau hertzien on obtient alors des bases » de quelques centaines de kilomĂštres, comme dans l'interfĂ©romĂ©tre MERLIN Multi-Eleme [
] Lire la suiteTECTONOPHYSIQUEÉcrit par Jean AUBOUIN ‱ 3 685 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "Tectonophysique et gĂ©odĂ©sie spatiale" 
 Les premiers pas de la gĂ©odĂ©sie spatiale furent, du point de vue de la tectonophysique, prometteurs. En premier lieu, le satellite Seasat, qui fonctionna durant seulement trois mois, en 1978, permit de connaĂźtre de maniĂšre dĂ©taillĂ©e la topographie des fonds ocĂ©aniques daprĂšs laltimĂ©trie de la surface des ocĂ©ans, connue au dĂ©cimĂštre prĂšs les fosses ocĂ©aniques, qui correspondent Ă  un dĂ©ficit de [
] Lire la suiteTERRE La planĂšte TerreÉcrit par Jean AUBOUIN, Jean KOVALEVSKY, Evry SCHATZMAN ‱ 12 045 mots ‱ 11 mĂ©dias Dans le chapitre "Mesure de la rotation de la Terre" 
 Mesurer la rotation de la Terre revient Ă  dĂ©terminer, en fonction du temps, les variations de l'orientation d'un repĂšre de rĂ©fĂ©rence liĂ© Ă  la Terre et dĂ©fini par la position d'un certain nombre de stations d'observation par rapport Ă  un systĂšme de rĂ©fĂ©rence cĂ©leste fixe. La mĂ©thode la plus prĂ©cise est la radio-interfĂ©romĂ©trie Ă  longue base qui permet de relier la base de l'interfĂ©romĂš [
] Lire la suitePrĂ©ciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, HervĂ© Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, Ă©criture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS À TERME9 articlesARMES À FEU9 articlesMARCHÉ À OPTIONS9 articlesCHAMBRES À GAZ8 articlesAVIONS À RÉACTION ou JETS8 articlesPROPULSION À RÉACTION8 articlesTURBINES À VAPEUR8 articlesVER À SOIE8 articlesMACHINE À FILER8 articlesDINOSAURES À PLUMES7 articlesCHAMBRE À BULLES7 articlesSCÈNE À L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE À UNE COURBE6 articlesPÂTE À PAPIER6 articlesCARTES À JOUER6 articlesPILE À COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES À GAZ6 articlesLASERS À SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE À VIDE5 articlesBOMBE À NEUTRONS5 articlesPIÈGE À IONS5 articlesMACHINE À ÉCRIRE5 articlesMOULIN À VENT5 articlesMACHINE À COUDRE5 articlesLAMPE À INCANDESCENCE5 articlesBATEAU À VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLÛTE À BEC4 articlesCORNET À PISTONS4 articlesGARDE À VUE4 articlesBALEINE À FANONS4 articlesSAUT À SKIS3 articlesPOMPE À CHALEUR3 articlesCHAMBRE À BROUILLARD3 articlesFOUGÈRES À GRAINES3 articlesLASERS À NÉODYME3 articlesSERPENT À PLUMES3 articlesCANON À ÉLECTRONS3 articlesVIELLE À ROUE3 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ÉTINCELLES1 articleMÉMOIRES À SEMICONDUCTEURS1 articleENCÉPHALITE À TIQUES1 articlePILE À HYDROGÈNE1 articleRÉFRIGÉRATEUR À DILUTION1 articleFREIN À TAMBOUR1 articleFREIN À DISQUE1 articleRUGBY À XIII1 articleTÉLÉVISION À PÉAGE1 articleNEURONES À HYPOCRÉTINES1 articleHARPE À CADRE1 articleTAMBOUR À FRICTION1 articleBOÎTE À MUSIQUE1 articleCLOCHE À VENT1 articleMACHINE À TISSER1 articlePOMPE À MERCURE1 articleVARIÉTÉ À BORD1 articleBÂTON À FEU1 articleMIROIR À ATOMES1 articleBARRAGES À CONTREFORTS1 articleCALCAIRE À ENTROQUES1 articleLEUCÉMIE À TRICHOLEUCOCYTES1 articleLASERS À GAZ1 articleLASERS À COLORANTS1 articleCANON À NEIGE15 articlesSAUT À LA PERCHE, athlĂ©tisme15 articlesUNION À DIEU, thĂ©ologie10 articlesCOMPOSITES À FIBRES MATÉRIAUX10 articlesÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote2 articlesASTÉRIX ou A-1, satellite2 articlesIPHIGÉNIE À AULIS, Euripide1 articleCYCLE À CASCADE, cryogĂ©nie1 articleLETTRES À LUCILIUS, SĂ©nĂšque1 articleSÉLECTIVITÉ À L'ORIENTATION, neurophysiologie1 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XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CƒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e4 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François RenĂ© de Chateaubriand3 articlesPROLÉGOMÈNES À UNE THÉORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico GarcĂ­a Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ƒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE À D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA7 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 DĂ©lĂ©gation Ă  l'amĂ©nagement du territoire et Ă  l'action rĂ©gionale214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 Ă  nos jours210 articlesROME, des origines Ă  la RĂ©publique1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 Ă  19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio Ă  Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ƒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser europĂ©en Ă  Ă©lectrons libres et Ă  rayons X1 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 Ă  nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 Ă  1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 Ă  1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 Ă  194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 Ă  19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numĂ©rique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLÄȘ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 Ă  1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 Ă  1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines Ă  1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 Ă  nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 Ă  1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 Ă  14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PĂ P prĂȘt Ă  photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. Ă  171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 Ă  178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 Ă  194557 articlesINDE, histoire de 1947 Ă  nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 Ă  nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 Ă  nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 Ă  178944 articlesPERSE, histoire de 651 Ă  150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 Ă  nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines Ă  119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 Ă  187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 Ă  195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 Ă  194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 Ă  192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 Ă  nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 Ă  176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 Ă  nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 Ă  194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 Ă  nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 Ă  19146 taxe Ă  la valeur ajoutĂ©e17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne Ă  grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 Ă  180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours3 sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e3 articlesSECAM sĂ©quentiel couleur Ă  mĂ©moire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 Ă  nos jours2 zone Ă  urbaniser en prioritĂ©26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquĂȘte Ă  la rĂ©volution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines Ă  183024 articlesIRAN, histoire de 1925 Ă  197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 Ă  160323 articlesITALIE, histoire, des origines Ă  47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 Ă  nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 Ă  nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, AndrĂ© Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'Ă  l'indĂ©pendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 Ă  nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. Ă  nos jours3 articlesMATIF MarchĂ© Ă  terme d'instruments financiers, puis MarchĂ© Ă  terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 Ă  19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine QuatremĂšre de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente Ă  nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 Ă  nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 Ă  194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 Ă  191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indĂ©pendances Ă  nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 Ă  194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 Ă  191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'AntiquitĂ© Ă  l'Ăąge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 Ă  18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines Ă  15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 Ă  15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 Ă  15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 Ă  15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 Ă  14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 Ă  13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 Ă  15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 Ă  15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 Ă  16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 Ă  16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 Ă  153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 Ă  nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 Ă  nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. Ă  nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 Ă  19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge Ă  1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 Ă  193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 Ă  188088 articlesJAPON, histoire, de l'Ăšre Meiji Ă  19463 rĂ©seau numĂ©rique Ă  intĂ©gration de services1 articleSICAV SociĂ©tĂ© d'investissement Ă  capital variable1 autorisations d'usage Ă  des fins thĂ©rapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour Ă  domicile1 articleANTARES, tĂ©lescope sous-marin Ă  neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 Ă  nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 Ă  19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines Ă  18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 Ă  12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 Ă  14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activitĂ© connue de 1517 Ă  15371 articleKHĀZINÄȘ AL- actif de 1115 Ă  1121 env.9 articlesCEA Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique et aux Ă©nergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan Ă  la RĂ©volution de 191167 articlesCHINE, histoire de la RĂ©volution de 1911 Ă  la RĂ©publique populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. Ă  la conquĂȘte britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 Ă  19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 Ă  1480 SystĂšme d'imagerie gamma Ă  masque alĂ©atoire, tĂ©lescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu Ă  3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 Ă  1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et dĂ©but du XXIe s. de 1939 Ă  nos jours2 articlesCEPMMT Centre europĂ©en de prĂ©vision mĂ©tĂ©orologique Ă  moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines Ă  la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 Ă  13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite Ă  traĂźnĂ©e CompensĂ©e pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 UniĂŁo nacional para a independĂȘncia total de Angola ou Union nationale pour l'indĂ©pendance totale de l'Angola
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Blog May 11, 2022. Tips for communicating in a hybrid workplace; May 6, 2022. How to brand your meeting with Prezi Video; April 22, 2022. Zoom meeting tips and tricks with Prezi Video
L’importance de la mer et son rĂŽle fondamental C’est par la mer que circulent, depuis des millĂ©naires, les Hommes, les idĂ©es et les marchandises; C’est en lien avec la mer que se sont faites l’essentiel des innovations ayant bouleversĂ© les sociĂ©tĂ©s humaines; C’est par et grĂące Ă  la mer que surgissent ou dĂ©clinent les superpuissances La production Ă©conomique mondiale devrait doubler d’ici Ă  2035, portĂ©e par le rattrapage des pays Ă  haut revenu par les pays Ă©mergents. Les gisements terrestres s’épuisant, pour alimenter la consommation, l’habitat et la production, il faudra trouver de nouvelles ressources. Les mines du futur seront situĂ©es au fond des ocĂ©ans et des mers. Exploitation miniĂšre des fonds marins de quoi s’agit-il ? L’exploitation miniĂšre des fonds marins ou Deep Sea Mining DSM dĂ©signe les procĂ©dĂ©s d’extraction des ressources minĂ©rales situĂ©es Ă  plus de 200-300 mĂštres de profondeur en milieu ocĂ©anique. Les planchers ocĂ©aniques contiennent en grande quantitĂ© les mĂ©taux dont les gisements s’épuisent Ă  terre. On les trouve dans quatre types d’environnements 1. Les nodules polymĂ©talliques Les nodules polymĂ©talliques sont des formations rocheuses de taille variable entre 5 cm Ă  20 cm, prĂ©sentant une forme globalement sphĂ©rique et situĂ©es gĂ©nĂ©ralement dans les plaines abyssales entre 3000 et 6000 mĂštres de profondeur. Nodule polymĂ©tallique Portugal Source Wikimedia Commons Ces nodules se forment trĂšs lentement. Leur croissance est estimĂ©e entre 1 et 10 millimĂštres par million d’annĂ©e. Ils se crĂ©ent par prĂ©cipitation des Ă©lĂ©ments mĂ©talliques de l’eau circulant au fond des ocĂ©ans ou dans les hautes couches sĂ©dimentaires autour d’une roche ou d’un coquillage. Leur composition varie en fonction de l’endroit oĂč ils se sont formĂ©s mais ils sont gĂ©nĂ©ralement composĂ©s de manganĂšse, de silicium, de fer, de cobalt et de nickel. On peut Ă©galement y trouver parfois des quantitĂ©s infimes de terres rares lithium, thallium, molybdĂšne, tellure, etc.. 2. Les sulfures hydrothermaux ou polymĂ©talliques SMS Les sulfures hydrothermaux ou fumeurs noirs » sont situĂ©s Ă  proximitĂ© des sources hydrothermales le long des dorsales ocĂ©aniques entre 1500 et 5000 mĂštres de profondeur. Dans ces rĂ©gions, l’eau pĂ©nĂ©trant dans les couches superficielles de sĂ©diments est chauffĂ©e Ă  haute tempĂ©rature jusqu’à 400° C. Les Ă©lĂ©ments mĂ©talliques prĂ©sents dans ces sĂ©diments s’y dissolvent. L’eau chaude remonte ensuite rapidement vers le plancher ocĂ©anique oĂč l’eau est Ă  environ 2° C. Au contact de l’eau froide, les Ă©lĂ©ments mĂ©talliques se prĂ©cipitent pour former des accrĂ©tions minĂ©rales ayant la forme de cheminĂ©e. Fumeur noir dans le bassin de Lau, Ăźles Tonga. Source Ifremer Au fil du temps, la zone d’accrĂ©tion peut couvrir plusieurs centaines de mĂštres de diamĂštre et contenir entre 5 Ă  17 millions de tonnes de roche minĂ©rale. Chaque zone d’accrĂ©tion est gĂ©nĂ©ralement Ă©loignĂ©e des autres de plusieurs dizaines de kilomĂštres. Le nombre de zones exploitables dans le monde est estimĂ© Ă  250. La composition en mĂ©taux de ces roches est trĂšs variable selon les sites, et dans un mĂȘme site, entre la cheminĂ©e et les roches qui l’environnent. Ces dĂ©pĂŽts contiennent de grandes quantitĂ©s de fer 20-40 % du total, de cuivre 10-20 % et de zinc 10-20 %, ainsi que des quantitĂ©s plus minimes d’argent, d’or, de cobalt, de plomb, de baryum, de cadmium, d’antimoine, de mercure, de terres rares, etc. 3. Les encroĂ»tements cobaltifĂšres CRC Les encroĂ»tement cobaltifĂšres se trouvent sur les monts sous-marins Ă  une profondeur situĂ©e entre 400 et 4000 mĂštres. Ce sont des croĂ»tes » dont l’épaisseur est trĂšs variable et contenant des Ă©lĂ©ments mĂ©talliques trĂšs variĂ©s oxyde de fer et de manganĂšse, cobalt, platine, tellure mais aussi titane, vanadium, cĂ©rium, zirconium et phosphore. EncroĂ»tement cobaltifĂšre prĂšs de Niau, archipel des Tuamotu. Source Ifremer Ils couvrent des surfaces de plusieurs km2 sur des reliefs sous-marins et des volcans immergĂ©s pour une surface estimĂ©e Ă  6,35 millions de km2, soit 1,7 % de la surface des ocĂ©ans. Leur extraction, trĂšs complexe, limite leur intĂ©rĂȘt Ă©conomique pour le moment. 4. Les couches sĂ©dimentaires. D’autres ressources sont Ă©galement prises en considĂ©ration, notamment les sĂ©diments phosphatĂ©s et mĂ©tallifĂšres qui peuvent servir d’engrais et les hydrates de mĂ©thane comme ressource Ă©nergĂ©tique. Exploitation miniĂšre sous-marine Comment ça marche ? Exploitation miniĂšre sous-marine Ă©cologie et environnement Cette frĂ©nĂ©sie d’exploration miniĂšre sous-marine se produit en l’absence de rĂ©gimes rĂ©glementaires ou de zones de conservation pour protĂ©ger les Ă©cosystĂšmes uniques et peu connus des fonds marins. De plus, les recherches scientifiques menĂ©es Ă  ce jour ne permettent pas de garantir que la santĂ© des communautĂ©s cĂŽtiĂšres et des pĂȘcheries dont dĂ©pendent les peut ĂȘtre garantie. Et La France ? La France, elle, concentre ses efforts sur les amas sulfurĂ©s. En raison de leur teneur en mĂ©taux d’intĂ©rĂȘt, il y a infiniment plus de chances sur les amas sulfurĂ©s qu’il n’y en a jamais eues sur des nodules », prĂ©cise Francis Vallat, le fondateur du Cluster maritime français, Ă©galement prĂ©sident du groupe de travail synergie Grands fonds marins. Les amas sont situĂ©s Ă  quelque 1 500 mĂštres de fond, dans les zones volcaniques oĂč l’on trouve les fumeurs noirs. Ces cheminĂ©es crachent des panaches d’eau Ă  350 °C, acide son pH n’est que de 3 ou 4 et chargĂ©e de particules mĂ©talliques qui se dĂ©posent dans un rayon de 50 kilomĂštres. À Futuna, l’Ifremer a explorĂ© la zone entre 2010 et 2013, en consortium avec Eramet et Technip. Et le rĂ©sultat des trois campagnes d’exploration est suffisamment encourageant pour qu’Eramet ait dĂ©posĂ©, au nom de sa filiale SialĂ©O, une demande de permis exclusif de recherche PER. Cette Ă©tape intermĂ©diaire entre l’exploration et l’exploitation permet l’attribution Ă  une entreprise ou Ă  un consortium, aprĂšs mise en concurrence, de l’exclusivitĂ© des droits d’exploration sur une zone, le temps de complĂ©ter ses Ă©tudes prĂ©alables avant d’envisager une entrĂ©e en exploitation. Le dossier est en attente d’instruction, les services du ministĂšre du DĂ©veloppement durable chargĂ©s des ressources miniĂšres ayant constatĂ© qu’un point du code minier n’avait pas Ă©tĂ© transposĂ© pour le territoire de Wallis et Futuna. Des savoir-faire Ă  dĂ©velopper Eramet se positionne d’ores et dĂ©jĂ  comme futur opĂ©rateur si les prochaines campagnes sont concluantes. Ce PER, s’il est accordĂ©, lui permettra de rassurer les investisseurs qu’il souhaite agrĂ©ger au consortium, que toutes les parties jugent trop resserrĂ©. Surtout financiĂšrement. Un atelier franco-allemand s’est tenu Ă  Hambourg dĂ©but mars, l’Allemagne Ă©tant trĂšs intĂ©ressĂ©e. Essayons de bĂątir l’Airbus de demain. On a un bon modĂšle, ce serait bien d’en faire un second », s’enthousiasme l’un des participants. Comme le souligne Francis Vallat [lire aussi page suivante], les entreprises françaises de la filiĂšre tireront plus de bĂ©nĂ©fices des savoir-faire qui seront dĂ©veloppĂ©s, exportables par la suite, que des ressources elles-mĂȘmes. Pour Technip – et de façon plus pondĂ©rĂ©e pour Eramet – l’enjeu n’est pas tant dans l’accĂšs aux gisements que dans le magnifique terrain de jeu que reprĂ©sente ce permis en termes de R & D. Technip qualifie en ce moment une technologie de liaison fond-surface, sur laquelle il a aussi travaillĂ© comme sous-traitant pour TransTasman avant la disqualification du permis, et sur le projet Nautilus d’exploitation des grands fonds au large de la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e. La grande diffĂ©rence entre remonter des fluides ou du gaz et remonter des solides, c’est que c’est forcĂ©ment plus abrasif, prĂ©cise Julien DenĂšgre, responsable du dĂ©veloppement au Centre d’innovation et de technologie de Technip. Ce qui suppose la qualification de nouveaux matĂ©riaux, et la simulation de modĂšles d’écoulement. » Car il s’agit maintenant de remonter des cailloux dans de l’eau, et non plus des bulles de gaz dans de l’huile. Chez Eramet, cĂŽtĂ© R & D, on travaille notamment sur un traitement minĂ©ralurgique innovant, par flottation, pour rendre in situ le minerai compatible avec des procĂ©dĂ©s pyromĂ©tallurgiques ou autres. Le processus est encore long avant d’envisager une mise en exploitation Ă  Futuna, mais le temps de la mine est long il faut dix Ă  quinze ans pour ouvrir une mine terrestre. Cadre rĂ©glementaire et lĂ©gislatif Un vĂ©ritable code minier des fonds marins n’existe pas encore et l’extraction du sous-sol marin en est encore Ă  ses balbutiements. Depuis le 17e siĂšcle jusqu’au milieu des annĂ©es 1950, les ocĂ©ans Ă©taient rĂ©gis par le principe de la libertĂ© des mers. Ce dernier limite les droits et la juridiction d’un État sur les ocĂ©ans Ă  une Ă©troite bande cĂŽtiĂšre le long de son littoral. Entre 1970-73, l’AssemblĂ©e des Nations Unies dĂ©clare les fonds marins et leur sous-sol, situĂ©s au-delĂ  des juridictions nationales hors des ZEE, patrimoine commun de l’humanitĂ© et les place sous la gestion de l’AutoritĂ© internationale des fonds marins AIFM. Mais L’AIFM ne dispose de pouvoirs rĂ©els que depuis 1994 Ă  la suite de l’entrĂ©e en vigueur de la Convention des Nations Unies sur le droit des mers UNCLOS, ratifiĂ©e par 166 pays. LES BONNES AFFAIRES DU MOMENT !
Lexploration des grands fonds ocĂ©aniques. 13 mai 2019 13 fĂ©vrier 2014 par Asie21. L’exploration des grands fonds ocĂ©aniques, l’ocĂ©an Indien. RĂ©mi Perelman, Asie21, fĂ©vrier 2014. Les mers et ocĂ©ans aux profondeurs moyennes de 4 000 mĂštres (maximale : 11 000 m.) couvrent plus des deux-tiers du globe (70 %). Leur ensemble constitue le plus Dans son ensemble, la charge sĂ©dimentaire du littoral n'est qu'en transit; en bout de ligne, le gros des sĂ©diments qui proviennent des continents vont se retrouver surtout sur le glacis aux pieds du talus. Une partie de la charge sĂ©dimentaire du littoral est transportĂ©e vers le large l'offshore, principalement par suspension. Il s'agit des sĂ©diments Ă  particules fines, soit les boues et les sables trĂšs fins. Occasionnellement, lors des grandes tempĂȘtes par exemple, des sables un peu plus grossiers peuvent ĂȘtre amenĂ©s dans l'offshore; mais, dans l'ensemble, l'offshore, et particuliĂšrement la marge du plateau continental, se caractĂ©risent par l'empilement de sĂ©diments plutĂŽt fins. L'autre partie de la charge sĂ©dimentaire du littoral, soit les sĂ©diments plus grossiers, sables et graviers, est apportĂ©e Ă  la base du talus, sur le glacis continental. Ces sĂ©diments sont chenalisĂ©s dans les canyons sous-marins qui, Ă  plusieurs endroits, entaillent le plateau continental. Ces canyons sont le plus souvent les vestiges d'une Ă©rosion qui s'est faite durant des pĂ©riodes oĂč le niveau des mers Ă©tait beaucoup plus bas qu'aujourd'hui; certains prennent leur source tout prĂšs du sĂ©diments y sont transportĂ©s par divers mĂ©canismes, tels les avalanches, le glissement en masse, les courants de turbiditĂ©, ou la simple reptation un glissement trĂšs lent de la masse sĂ©dimentaire. Il se forme des cĂŽnes sĂ©dimentaires trĂšs volumineux Ă  l'embouchure des canyons, de vĂ©ritables deltas des grandes profondeurs. A la marge du plateau continental, au voisinage de la rupture de pente et sur le talus, l'accumulation des matĂ©riaux crĂ©e des masses sĂ©dimentaires souvent en Ă©quilibre fragile et le moindre sĂ©isme ou simplement les effets de la surcharge contribuent Ă  briser l'Ă©quilibre, amenant frĂ©quemment des avalanches qui entraĂźnent de grandes masses de sĂ©diments qui se dĂ©posent sur le glacis et construisent ainsi ce sĂ©dimentation Ă  la marge continentale est donc principalement terrigĂšne, c'est-Ă -dire que les matĂ©riaux proviennent de l'Ă©rosion des continents. Mais l'ocĂ©an contribue aussi Ă  produire ses propres sĂ©diments. Le plancton est un des Ă©lĂ©ments essentiels des plancton constitue l'ensemble des microorganismes qui vivent Ă  la surface des ocĂ©ans, dans une couche qui fait jusqu'Ă  plusieurs dizaines de mĂštres d'Ă©paisseur et qui dĂ©passe mĂȘme les 100 mĂštres par endroits; c'est une vĂ©ritable soupe organique. Une grande proportion de ces microorganismes possĂšde un squelette minĂ©ralisĂ©, soit en carbonate de calcium CaCO3, le minĂ©ral calcite ou aragonite, comme par exemple les foraminifĂšres ou certaines microalgues du nannoplancton, soit en silice SiO2, comme les diatomĂ©es et les radiolaires. AprĂšs la mort d'un individu, son squelette devient une particule sĂ©dimentaire. Il s'ensuit que la surface des ocĂ©ans produit une pluie continuelle de trĂšs fines particules. Cette pluie, composĂ©e de matiĂšres organiques non encore oxydĂ©es de CaCO3 calcite et aragonite et de silice SiO2 produit une couche sĂ©dimentaire sur le plancher ocĂ©anique. Il existe une limite naturelle en milieu ocĂ©anique qu'on appelle la CCD carbonate compensation depth = niveau de compensation des carbonates et qui a une influence importante sur la composition des sĂ©diments des fonds ocĂ©aniques. Le plancher ocĂ©anique se trouve par endroits sous ce niveau, mais en d'autres endroits au-dessus de ce somme, le gros des sĂ©diments au large des marges continentales est produit par l'ocĂ©an lui-mĂȘme, biologiquement; ces sĂ©diments forment, Ă  la grandeur des plaines abyssales et des zones de dorsales, une couche composĂ©e d'un mĂ©lange de matiĂšres organiques, de silice et possiblement de carbonates, avec des proportions variables d'argiles et de poussiĂšres milieu des annĂ©es 1970, une dĂ©couverte Ă©tonnante, les sources hydrothermales des fonds ocĂ©aniques, a mis en Ă©vidence un type trĂšs particulier de dĂ©pĂŽts ocĂ©aniques des dĂ©pĂŽts mĂ©tallifĂšres de sulfures massifs. Ces dĂ©pĂŽts se font Ă  la faveur d'un systĂšme hydrothermal aux dorsales mĂ©dio-ocĂ©aniques illustrĂ© par le schĂ©ma suivantDes sources hydrothermales jaillissent de grandes cheminĂ©es, les fumeurs noirs, sur les fonds ocĂ©aniques. Elles proviennent du mĂ©lange de deux types de fluides 1 les fluides hydrothermaux magmatiques, issus des vapeurs d'eau qui s'Ă©chappent du magma qui cristallise; ces fluides hydrothermaux qui peuvent ĂȘtre chargĂ©s en mĂ©taux dissouts s'infiltrent dans les fractures de la croĂ»te ocĂ©anique et remontent vers la surface; 2 l'eau de mer qui s'infiltre aussi dans les fractures de la croĂ»te; ces eaux marines ont des tempĂ©ratures de l'ordre de 2°C, un pH marin lĂ©gĂšrement alcalin de 7,8 et sont oxydantes; elles contiennent passablement d'ions sulfates SO42-, mais sont trĂšs pauvres en mĂ©taux. Le mĂ©lange se fait en grande profondeur quelques milliers de mĂštres. C'est un mĂ©lange hydrothermal Ă  350°C, bien diffĂ©rent de l'eau marine, qui est crachĂ© par les sources des fonds ocĂ©aniques. Il est Ă©jectĂ© avec des vitesses de 2 Ă  4 cm/sec; il est rĂ©ducteur et son pH est acide 3,5; il contient de l'hydrogĂšne sulfurĂ© H2S et, surtout, il est trĂšs chargĂ© en mĂ©taux tels que le fer, le manganĂšse, le zinc et le cuivre. C'est ce qui conduit Ă  une accumulation de sulfures massifs le montre le schĂ©ma qui suit, lorsque le mĂ©lange de la source hydrothermale rencontre l'eau marine riche en ions sulfates, il se forme d'abord un collet de sulfate de calcium CaSO4; anhydrite par prĂ©cipitation chimique; puis Ă  la faveur d'une rĂ©action chimique entre ce sulfate de calcium et les ions mĂ©talliques de la solution chaude, le sulfate est remplacĂ© par les sulfures de fer, de zinc et de prĂ©sence d'inclusions d'anhydrite persistant dans les sulfures mĂ©talliques tĂ©moignent de ce processus de remplacement. Progressivement, se construit la cheminĂ©e par croissance de son collet de sulfate de calcium qui, exposĂ©e Ă  la solution chaude mĂ©tallifĂšre, se transforme en sulfure y a un autre aspect important reliĂ© Ă  l'existence de ces sources hydrothermales. Ce systĂšme agit comme une pompe trĂšs efficace qui aspire l'eau de mer Ă  travers la croĂ»te ocĂ©anique et la rĂ©injecte dans le bassin ocĂ©anique au niveau des sources. On Ă©value qu'il faut de 6 Ă  10 millions d'annĂ©es Ma pour que tout le volume d'eau des ocĂ©ans passe Ă  travers cette pompe; en d'autres termes, l'eau des ocĂ©ans est recyclĂ©e Ă  chaque 6 ou 10 - Les courants de turbiditĂ©Un mĂ©canisme de transport et de sĂ©dimentation trĂšs important qui agit aux marges continentales, dans les canyons sous-marins, sur les deltas des grandes profondeurs ou sur le talus continental, est le courant de turbiditĂ© qui, d'un point de vue gĂ©ologique, prĂ©sente une frĂ©quence Ă©levĂ©e. L'exemple du courant de turbiditĂ© qui a eu lieu le 18 novembre 1929 Ă  la marge des Grands Bancs de Terreneuve est un bon exemple qui permet de mieux comprendre ce mĂ©canisme de transport des matĂ©riaux. La vitesse et la progression de ce courant de turbiditĂ© ont Ă©tĂ© particuliĂšrement bien documentĂ©es grĂące Ă  la rupture des cables tĂ©lĂ©graphiques sous-marins qui reposaient sur le fond. Un sĂ©isme dont l'Ă©picentre se situait sur le talus continental au sud de Terreneuve a causĂ© un gigantesque glissement de terrain qui a mis en suspension des tonnes de sĂ©diments formant un courant dense turbiditĂ© qui s'est Ă©coulĂ© sur le fond marin et s'est Ă©talĂ© sur une distance de plus de 800 km sur la plaine abyssale de Sohm. Tous les cĂąbles sous-marins dans le secteur du sĂ©isme ont Ă©tĂ© brisĂ©s instantanĂ©ment. Les autres cĂąbles, plus distants, ont Ă©tĂ© coupĂ©s Ă  mesure qu'ils Ă©taient fauchĂ©s par le courant de turbiditĂ©. La progression du courant est indiquĂ©e par l'heure Ă  laquelle chaque cĂąble a Ă©tĂ© brisĂ© pour le besoin de la dĂ©monstration, le temps 00h00 sur le schĂ©ma correspond au dĂ©clenchement du vitesse maximum du courant a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e Ă  95 km/h. Environ 100 km3 de sĂ©diments furent transportĂ©s et Ă©pandus sur une surface de 100 000 km2 en une seule couche de quelques centimĂštres d'Ă©paisseur. Une telle couche s'appelle une turbiditĂ©. La rĂ©pĂ©tition de tels Ă©vĂ©nements durant la vie d'une marge continentale plusieurs millions d'annĂ©es construit d'Ă©paisses sĂ©quences sĂ©dimentaires contenant des milliers de tel mĂ©canisme de sĂ©dimentation par courants de turbiditĂ© peut paraĂźtre, Ă  l'Ă©chelle humaine, plutĂŽt exceptionnel et peu significatif. Pourtant, il constitue un mĂ©canisme trĂšs important qui a construit d'Ă©paisses sĂ©quences sĂ©dimentaires un petit calcul simple pour nous en convaincre. Supposons que dans une rĂ©gion donnĂ©e, il ne se dĂ©clenche un courant de turbiditĂ© qu'Ă  chaque siĂšcle seulement et que chaque courant de turbiditĂ© dĂ©pose une couche une turbiditĂ© de 3 centimĂštres d'Ă©paisseur en moyenne. Sur une pĂ©riode de 1 million d'annĂ©es Ma, il se sera dĂ©posĂ© 300 mĂštres de sĂ©diments. Une marge continentale passive peut fonctionner pendant plusieurs millions d'annĂ©es; par exemple, celle de l'Est de l'AmĂ©rique fonctionne depuis prĂšs de 170 Ma. On Ă©value que la marge passive de l'OcĂ©an IapĂ©tus, soit cet ocĂ©an dans lequel se sont dĂ©posĂ©s les sĂ©diments qui forment aujourd'hui les Appalaches, a fonctionnĂ© pendant au moins 100 Ma. Au rythme postulĂ©, il se serait dĂ©posĂ© 30 000 mĂštres 30 kilomĂštres de sĂ©diments durant cette pĂ©riode de 100 ce calcul est simpliste la frĂ©quence et l'Ă©paisseur des turbiditĂ© peuvent ĂȘtre trĂšs variables; les phĂ©nomĂšnes de compactions des sĂ©diments ne sont pas pris en compte, pas plus que la quantitĂ© des sĂ©diments qui se dĂ©posent par suspension entre les coulĂ©es de turbiditĂ©. Il concrĂ©tise nĂ©anmoins l'ampleur du phĂ©nomĂšne Ă  l'Ă©chelle gĂ©ologique. Il n'est donc pas surprenant de constater que les sĂ©diments de la marge de l'OcĂ©an IapĂ©tus qui forment aujourd'hui les sĂ©quences rocheuses d'une grande partie de la rive du Bas St-Laurent-GaspĂ©sie, de QuĂ©bec Ă  Cap-des-Rosiers, soient constituĂ©es d'Ă©paisses sĂ©quences Ă  turbiditĂ© qui se mesurent en plusieurs milliers de mĂštres d' - Le niveau de compensation des carbonates CCDIl s'agit d'un niveau en milieu ocĂ©anique, sous lequel le carbonate de calcium CaCO3 se dissocie, c'est-Ă -dire que lorsque des particules de CaCO3, comme celles qui viennent du plancton, atteignent ce niveau, elles sont dissoutes et se retrouvent dans l'eau sous leur forme ionique Ca2+ et HCO3-. Ce niveau est contrĂŽlĂ© par la tempĂ©rature de l'eau. Il se situe Ă  des profondeurs variables selon la latitude et la nature de la circulation ocĂ©anique; aux tropiques, il se situe autour de 6000 mĂštres de profondeur. La CCD exerce donc une influence sur la composition des sĂ©diments des fonds ocĂ©aniques. Les couches supĂ©rieures de la surface ocĂ©anique produisent une pluie de matĂ©riaux fins composĂ©s de matiĂšres organiques, de CaCO3, de SiO2, ainsi que d'une certaine quantitĂ© d'argiles dĂ©cantĂ©es de la sĂ©dimentation terrigĂšne et de poussiĂšres atmosphĂ©riques qui se dĂ©posent Ă  la surface des la sĂ©dimentation de ce matĂ©riel, une partie de la matiĂšre organique est oxydĂ©e par l'oxygĂšne libre de l'eau marine, mais une autre partie atteindra le fond sans ĂȘtre oxydĂ©e. Au-dessus du niveau de compensation des carbonates CCD, les sĂ©diments du fond ocĂ©anique auront la mĂȘme composition que la pluie originelle, moins une certaine quantitĂ© de matiĂšres organiques. Sous la CCD, les carbonates sont dissouts dans la colonne d'eau; il en dĂ©coule qu'en gĂ©nĂ©ral les particules d'aragonite et de calcite n'atteindront pas le - Sources hydrothermales des fonds ocĂ©aniquesLes annĂ©es 1970 ont vu une dĂ©couverte absolument Ă©tonnante dans le rift des dorsales ocĂ©aniques des sources chaudes hydrothermales qui dĂ©posent des mĂ©taux sous forme de sulfures massifs et qui alimentent une vie prolifique qu'on ne croyait pas possible Ă  de telles profondeurs. C'est lĂ  une dĂ©couverte capitale qui est venue Ă©clairer notre conception de la genĂšse des dĂ©pĂŽts mĂ©talliques et bouleverser nos idĂ©es sur un certain nombre de certitudes en ce qui concerne la vie sur la planĂšte et son apparition. Cette dĂ©couverte s'est faite grĂące aux progrĂšs technologiques qui ont amenĂ© la mise au point des petits submersibles. Les forages ocĂ©aniques du Glomar Chalenger avait bien ramenĂ© des dĂ©pĂŽts mĂ©talliques au dĂ©but des annĂ©es 1970, mais on ne savait trop comment les expliquer. La premiĂšre expĂ©dition utilisant les submersibles a eu lieu en 1974 sur la dorsale mĂ©dio-Atlantique, au sud-ouest des Açores; elle a Ă©tĂ© menĂ©e par une Ă©quipe franco-amĂ©ricaine qui a utilisĂ© l'Alvin et la Cyana. On y a rapportĂ© des dĂ©pĂŽts mĂ©talliques par 2700 mĂštres de fond, mais encore lĂ , la chose est demeurĂ©e incomprise. Les premiĂšres vĂ©ritables grandes dĂ©couvertes ont eu lieu en 1977, sur la ride des Galapagos dans le Pacifique, puis en 1978 et 1979 sur la dorsale du Pacifique, Ă  la hauteur de 21° Nord, au large du Mexique. On y a dĂ©couvert de grandes cheminĂ©es qui crachaient des vapeurs noires, comme des hautes termitiĂšres percĂ©es de trous, des cheminĂ©es qui peuvent atteindre une vingtaine de mĂštres de hauteur. On les a baptisĂ©es les fumeurs noirs. Ces cheminĂ©es reflĂ©taient la lumiĂšre du submersible comme si elles Ă©taient composĂ©es de mĂ©taux. En fait, on s'est rendu compte qu'elles sont composĂ©es de sulfures massifs de fer, de zinc et de cuivre. L'eau qu'elles expulsent est Ă  350°C, de lĂ  leur nom de sources sources, on les a d'abord trouvĂ©es dans le rift des dorsales, lĂ  oĂč il y a du magmatisme de divergence. Ce magmatisme ne se fait pas de façon parfaitement continue; en fait, il y a alternance de pĂ©riodes magmatiques oĂč il y a intrusions et volcanisme des pĂ©riodes gĂ©nĂ©ralement courtes et de pĂ©riodes de repos oĂč le magma refroidit et cristallise, causant le dĂ©veloppement d'une fracturation poussĂ©e. C'est durant ces pĂ©riodes de refroidissement, plus longues, que se forment les sources cheminĂ©es ne sont pas isolĂ©es, mais, sur un site donnĂ©, on compte plusieurs cheminĂ©es, les unes actives, d'autres inopĂ©rantes mortes. De plus, il n'y a pas que les sources Ă  350°C, c'est-Ă -dire les fumeurs noirs qui dĂ©posent des sulfures mĂ©talliques, mais il y a aussi des sources dites tiĂšdes, Ă  des tempĂ©ratures de 15 Ă  20°C et des sources intermĂ©diaires qui s'expriment sous la forme de fumeurs blancs riches en sulfate de calcium CaSO4; ces deux derniers types de sources ne prĂ©cipitent pas de sulfures mĂ©talliques. C'est que dans le cas des fumeurs noirs, le mĂ©lange des eaux marines et des fluides issues de la chambre magmatique se fait en grande profondeur, alors que dans les deux autres cas, le mĂ©lange se fait Ă  des profondeurs plus faibles, entraĂźnant une dilution plus importante des fluides magmatiques dans les eaux marines.

FontRomeu-Odeillo-Via Écouter (catalan : Font-romeu, OdellĂł i ViĂ ) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie.Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine Ă  une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'Ă©tend d'est en ouest sur une quarantaine de

Forum Futura-Sciences les forums de la science TERRE GĂ©ologie et Catastrophes naturelles Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique  RĂ©pondre Ă  la discussion Affichage des rĂ©sultats 1 Ă  17 sur 17 06/03/2019, 11h57 1 Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique - Bonjour J'essaie dĂ©sespĂ©rĂ©ment de comprendre. La Terre se refroidit peu Ă  peu dans l'espace, sa tempĂ©rature Ă  coeur Ă©tant de 2000 Ă  3000° K. Un flux de chaleur traverse donc inĂ©vitablement ses ocĂ©ans 75% de la surface depuis le fond jusqu'Ă  la surface. Comment se fait-il alors que les tempĂ©ratures mesurĂ©es au fond sont plus basses qu'en surface? Merci pour vos rĂ©ponses. - 06/03/2019, 12h11 2 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique Salut, EnvoyĂ© par harmoniciste sa tempĂ©rature Ă  coeur Ă©tant de 2000 Ă  3000° K. Meme mieux, 6000K, mais bon, on peut se limiter a la base de la lithosphere qui est de l'ordre de 2000K en effet. Le flux moyen pour la lithosphere oceanique est de 100mW/m2 tres fortement concentre aux niveaux des rides medio-oceaniques et point chauds, beaucoup plus bas dans les plaines abyssales. Credit Vieira & Hamza, 2010 Le flux moyen pour la lithosphere antarctique va de 50 a 115 mW/m2 et n'est manifestement pas suffisant pour passer au dela de l'enthalpie de fusion de la glace de la calotte glaciaire on peut dire la meme chose pour tout les pergelisols. Credit Van Liefferinge and Pattyn, 2013 Compte tenu que l'eau des fonds oceaniques vient des regions polaires, elles sont plus froides, et le reste malgre l'apport de chaleur provenant de la croute. Les seuls endroits ou l'eau de mer se rechauffe sont les zones hydrothermales ou le transfert de chaleur peut se faire de maniere plus efficace que par conduction a l'interface sol-ocean. Si la colonne d'eau etait parfaitement statique pour sans doute au moins un million d'annees, alors il est possible qu'un gradient commence a s'installer; mais en realite, les echelles de temps concernant l'hydrosphere ne sont pas du meme ordre de grandeur que pour la lithosphere. T-K DerniĂšre modification par Tawahi-Kiwi ; 06/03/2019 Ă  12h15. If you open your mind too much, your brain will fall out 06/03/2019, 12h13 3 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique peu ĂȘtre parce-que la chaleur ne passe pas majoritairement par le fond ocĂ©anique ? volvan, geyser .... peu ĂȘtre parce-que la perte de chaleur EAU/AIR est plus rapide que fond/EAU donc tu as une aspiration de la chaleur vers le haut d’oĂč le gradiant de tempĂ©rature ajoute a cela le rĂŽle du soleil dans les eaux de surface juste des idĂ©es 06/03/2019, 13h27 4 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique Compte tenu que l'eau des fonds oceaniques vient des regions polaires, elles sont plus froides, et le reste malgre l'apport de chaleur provenant de la croute. En effet et l'eau froide salĂ© Ă©tant plus dense que l'eau chaude, elle tombe au fond de l'ocĂ©an, d'oĂč la prĂ©sence du courant froid d'eau profonde circulation thermohaline qui fait le tour de la Terre par tous les ocĂ©ans, avant de remonter par "upwelling" par certains endroits La mĂ©tĂ©orologie, c'est l'art de prĂ©voir ce qui change tout le temps. Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 06/03/2019, 13h39 5 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique Merci pour ta rĂ©ponse T-K. Est-ce que je te rĂ©sume bien en disant que tout le flux de chaleur remontant jusqu'aux fonds ocĂ©aniques est transportĂ© par des courants profonds 2 Ă  4°C jusqu'aux cotes glacĂ©es des pĂŽles qu'ils font fondre. Puis l'eau de fusion glacĂ©e 0 Ă  2°Cretourne se faire rĂ©chauffer sur les fonds ocĂ©aniques ? Peut-on alors en conclure que la majoritĂ© le flux de chaleur remontant du manteau a pour effet principal de fondre les banquises? En attendant le moment lointain, quand toutes les glaces cotiĂšres auront fondues, oĂč la tempĂ©rature du fond pourra enfin s'Ă©chauffer et s'uniformiser par convection, jusqu'Ă  la tempĂ©rature moyenne de surface ? 06/03/2019, 16h55 6 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique Je doute qu'il ait dit ça Dix secondes pour Ă©crire une bĂȘtise, parfois des heures pour montrer Ă  tous que c'en est une... 06/03/2019, 18h31 7 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique EnvoyĂ© par harmoniciste Comment se fait-il alors que les tempĂ©ratures mesurĂ©es au fond sont plus basses qu'en surface? Parce-qu'il n'y a pas de lumiĂšre au fond. L'eau est donc froide et refroidit la croute terrestre sous-marine mieux encore qu'Ă  l'air libre puisque l'eau est liquide avec une bonne capacitĂ© calorifique, sans parler du fait que l'eau chaude remonte et est remplacĂ©e par l'eau froide on ne refroidit pas les rĂ©acteurs avec de l'eau par hasard. Maintenant, vous allez me dire qu'il n'y a pas de lumiĂšre sous terre non plus et que contrairement aux ocĂ©ans la tempĂ©rature augmente dans ce cas avec la profondeur. C'est vrai, mais c'est que l'eau est un bon isolant, alors que la roche n'est pas un trop mauvais conducteur thermique. 07/03/2019, 01h38 8 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique EnvoyĂ© par LeMulet L'eau est donc froide et refroidit la croute terrestre sous-marine Tu as une drole de conception des lois de la thermodynamique. Si l'eau refroidit la croute, alors, l'eau se rechauffe EnvoyĂ© par harmoniciste Est-ce que je te rĂ©sume bien en disant que tout le flux de chaleur remontant jusqu'aux fonds ocĂ©aniques est transportĂ© par des courants profonds 2 Ă  4°C jusqu'aux cotes glacĂ©es des pĂŽles qu'ils font fondre. Tu prends le probleme du mauvais cote, et arrive a une conclusion erronee L'eau est rechauffee par les fonds oceaniques, il n'y a pas de secret la dedans, ce serait le contraire qui serait etonnant. Maintenant en terme d'energie, il faut calculer quelle quantite de chaleur est transferee... En calculant rapidement donc sans doute beaucoup d'approximations, mais l'ordre de grandeur est sans doute correct, j'arrive a Surface oceanique 360000000km2 Chaleur specifique de l'eau 4,186kJ/kg Energie du flux geothermique oceanique ~0,1J/m2/s Transit thermohalin ~600 ansAugmentation de temperature 0,45ÂșC pour le kilometre d'eau au fond des oceans a diviser de maniere proportionelle si tu veux considerer 4km de colonne d'eau, ca fait ~0,1ÂșC. Maintenant que l'on sait grossierement de quelle valeur on parle, on peut considerer la chose comme quasi-negligeable. Les facteurs qui jouent dans la circulation thermohaline, est comme son nom l'indique, la temperature & la salinite. De maniere generale, l'eau de mer contrairement a l'eau douce est au plus dense pres de son point de fusion. Donc plus c'est froid, plus elle a tendance a migrer vers le fond. Le deuxieme facteur, c'est la formation de banquise eau de mer gelee qui est moins salee ~0,5% que l'eau de mer ~3,5% => il y a un rejet de sel dans l'eau adjacente beaucoup plus salee, la rendant plus dense et entrainant le courant vertical de downwelling qui amene ces eaux froides, salees et oxygenees aux fonds des oceans. Si l'eau descend aux poles, elle doit bien remonter quelque part et cela se fait dans les zones d'upwelling principalement les zones cotieres non polaires. L'upwelling est le plus souvent d'origine bathymetrique et pas pycnique ou thermique. Une fois en surface, l'eau se rechauffe avant d'eventuellement migrer vers les poles. Puis l'eau de fusion glacĂ©e 0 Ă  2°Cretourne se faire rĂ©chauffer sur les fonds ocĂ©aniques ? Peut-on alors en conclure que la majoritĂ© le flux de chaleur remontant du manteau a pour effet principal de fondre les banquises? Non, vu que les variations de surface sont entre -1,8ÂșC aux poles et 30ÂșC mer de Bismarck - equateur, le pouillieme de dixieme de degres ajoute aux oceans par le flux geothermique n'est peut etre negligeable mais certainement pas l'effet principal. En attendant le moment lointain, quand toutes les glaces cotiĂšres auront fondues, oĂč la tempĂ©rature du fond pourra enfin s'Ă©chauffer et s'uniformiser par convection, jusqu'Ă  la tempĂ©rature moyenne de surface ? En periode non glaciaire, la circulation thermohaline diminue fortement et peut entrainer une crise anoxique globale plus d'oxygene au fond des oceans, les rendant 'morts' quelques centaines de metres sous la surface. Dans un tel cas, et si la circulation thermohaline est negligeable, peut-etre peut-on supposer que l'ocean reflete les cellules de convections mantelliques et qu'une convection s'installe au niveau des rides medio-oceaniques ou le flux geothermique est plusieurs fois plus important qu'en plaine abyssale. Aucune idee si cela a jamais ete modelise pour voir si c'est possible. Je doute que les oceans, meme sans banquise, soient si calmes pour permettre l'installation d'un tel systeme convectif. T-K DerniĂšre modification par Tawahi-Kiwi ; 07/03/2019 Ă  01h40. If you open your mind too much, your brain will fall out 07/03/2019, 08h25 9 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique EnvoyĂ© par Tawahi-Kiwi L'eau est rechauffee par les fonds oceaniques, il n'y a pas de secret la dedans, ce serait le contraire qui serait etonnant. Bien sĂ»r, mais mon incomprĂ©hension concernait l'Ă©vacuation du flux de chaleur traversant le plancher ocĂ©anique, et qui ne pouvait pas, vu le sens du gradient dans la couche -500 Ă  -2000m, rejoindre directement la surface. Damien et toi m'en avez donnĂ© la clĂ© les courants horizontaux vers les pĂŽles. NĂ©gligeable ou non sur la tempĂ©rature de la banquise, c'est donc nĂ©cessairement lĂ  que s'Ă©vacue la chaleur collectĂ©e sur l'ensemble des fonds ocĂ©aniques. EnvoyĂ© par Tawahi-Kiwi Vu que les variations de surface sont entre -1,8ÂșC aux poles et 30ÂșC mer de Bismarck - equateur, le pouillieme de dixieme de degres ajoute aux oceans par le flux geothermique n'est peut etre pas negligeable mais certainement pas l'effet principal. Je n'ai pas dit que la fonte de la banquise Ă©tait principalement due au flux de chaleur traversant la crĂŽute ocĂ©anique. J'ai dit que ce flux de chaleur devait principalement s'absorber en fusion supplĂ©mentaire de la banquise. J'admet que ce supplĂ©ment puisse ĂȘtre nĂ©gligeable. EnvoyĂ© par Tawahi-Kiwi Augmentation de temperature 0,45ÂșC pour le kilometre d'eau au fond des oceans a diviser de maniere proportionelle si tu veux considerer 4km de colonne d'eau, ca fait ~0,1ÂșC. Vu le sens du gradient dans la couche -500 Ă  -2000m , il ne reste donc que la couche entre -2000 m et le fond oĂč la convection peut homogĂ©nĂ©iser le flux de chaleur. Ton estimation de semblerait alors meilleure. EnvoyĂ© par Tawahi-Kiwi Je doute que les oceans, meme sans banquise, soient si calmes pour permettre l'installation d'un tel systeme convectif. Mon hypothĂšse Ă©tait que sans ces courants de fonds vers les pĂŽles pour Ă©vacuer le flux de chaleur crustal, la tempĂ©rature en profondeur monterait au point de devenir Ă©gale Ă  l'eau de surface. Le faible gradient serait alors dans le bon sens pour permettre une convection active jusqu'Ă  la surface, ocĂ©an calme ou non. DĂ©lais t = cm3 / cal = 1, s ou 5400 ans DerniĂšre modification par harmoniciste ; 07/03/2019 Ă  08h28. 07/03/2019, 09h08 10 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique OUPS Compte tenu des tempĂ©ratures prĂ©existantes , je trouve qu'il faudrait environ 54000 ans pour que le gradient commencent Ă  s'inverser et homogĂ©nĂ©iser les tempĂ©ratures par convection avec la surface. 07/03/2019, 10h19 11 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique EnvoyĂ© par harmoniciste J'ai dit que ce flux de chaleur devait principalement s'absorber en fusion supplĂ©mentaire de la banquise. Il peut sans doute s'echanger avec n'importe quoi en surface. Ce n'est pas vraiment quantifiable un fois que l'eau est a 18ÂșC dont 2% sont du au flux geothermique. Vu le sens du gradient dans la couche -500 Ă  -2000m , il ne reste donc que la couche entre -2000 m et le fond oĂč la convection peut homogĂ©nĂ©iser le flux de chaleur. Ton estimation de semblerait alors meilleure. ~ sur cette base de <2000m comme eaux profondes. Je ne pense pas par ailleurs que la convection aie un role significatif a jouer dans un systeme avec cette dynamique. La seule convection franche, c'est le downwelling polaire. Mon hypothĂšse Ă©tait que sans ces courants de fonds vers les pĂŽles pour Ă©vacuer le flux de chaleur crustal, la tempĂ©rature en profondeur monterait au point de devenir Ă©gale Ă  l'eau de surface. Le faible gradient serait alors dans le bon sens pour permettre une convection active jusqu'Ă  la surface, ocĂ©an calme ou non. Si le milieu est n'est pas stratifie, plein de courants, voire de turbulences, la convection importe peu. A nouveau, il faut quantifier cela pour se donner un idee et ne pas juste "penser que". Tu tombes dans le meme travers que la discussion precedente sur l'eustatisme. T-K If you open your mind too much, your brain will fall out 07/03/2019, 10h25 12 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique EnvoyĂ© par harmoniciste Le faible gradient serait alors dans le bon sens pour permettre une convection active jusqu'Ă  la surface, ocĂ©an calme ou non. A ma connaissance, il n'y a pas de convection active liee au flux geothermique dans les bassins euxiniques dont la mer Noire, donc d'un point vue purement observationel, ca ne fonctionne pas. T-K If you open your mind too much, your brain will fall out 07/03/2019, 12h31 13 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique Le faible gradient serait alors dans le bon sens pour permettre une convection active jusqu'Ă  la surface Si le flux gĂ©othermique est suffisant pour conditionner le profil, il entre comme dĂ©cideur de la convection. Si le flux gĂ©othermique se matĂ©rialise uniquement comme une perturbation, il n'entre plus comme dĂ©cideur de la convection. Il y a une chose implicite Ă  la convection en milieu naturel les perturbations existent toujours partout donc ce qui dĂ©cide de la convection est essentiellement le profil. C'est la grande diffĂ©rence avec la thĂ©orie dĂ©terministe oĂč on arrive Ă  imaginer une perturbation venue de nulle part. Il y a Ă©videmment des cas intermĂ©diaires oĂč les perturbations doivent ĂȘtre suivies. Par exemple, certains types de relief sont plus propices Ă  gĂ©nĂ©rer des perturbations que d'autres. Mais du coup, on passe en climatologie rĂ©gionale. 07/03/2019, 12h36 14 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique Je n'ai rien trouvĂ© sur le gradient de tempĂ©rature jusqu'au fond de la Mer Noire. 07/03/2019, 13h51 15 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique Je ne comprend pas oĂč vous voulez aller. J'ai surtout l'impression que vous ne comprenez pas la gravitĂ© de changer d'Ă©chelle. Il ne suffit pas de prononcer des mots de physique, il faut choisir son Ă©chelle. A l'Ă©chelle globale, le flux gĂ©othermique est nĂ©gligeable. Son Ă©nergie se rĂ©percute comme une micro-turbulence sur un profil. A ce stade, il ne dĂ©clenche aucune convection, c'est le profil qui dĂ©cide de la convection. A l'Ă©chelle de la Mer Noire, c'est quasiment la mĂȘme chose puisque les mesures ocĂ©anographiques n'ont rien dĂ©tectĂ©. Si vous voulez trouver quelque chose, allez faire des mesures pendant une Ă©ruption sous-marine, mais c'est une Ă©chelle bien plus petite et finalement c'est un autre monde, une autre discipline. DerniĂšre modification par Cts31 ; 07/03/2019 Ă  13h53. 07/03/2019, 14h39 16 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique EnvoyĂ© par Cts31 Je ne comprend pas oĂč vous voulez aller. Il suffit de lire ma question 1 07/03/2019, 14h56 17 Re Flux de chaleur et gradient ocĂ©anique EnvoyĂ© par Cts31 Si vous voulez trouver quelque chose, allez faire des mesures pendant une Ă©ruption sous-marine, mais c'est une Ă©chelle bien plus petite et finalement c'est un autre monde, une autre discipline. En effet, l'energie liberee par un champ hydrothermal sur une ride une eruption c'est plus complique car pas uniquement thermique est de l'ordre du kW/m2, c'est quelques ordres de magnitudes au dessus du flux moyen ...et la, avec 300 ou 400ÂșC de difference entre les eaux profondes et hydrothermales, ca convecte, y'a pas de souci... T-K If you open your mind too much, your brain will fall out Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 1 Dernier message 29/01/2016, 07h31 RĂ©ponses 0 Dernier message 06/01/2010, 14h36 RĂ©ponses 52 Dernier message 28/11/2009, 17h54 Flux de chaleur Par titiaa60 dans le forum GĂ©ologie et Catastrophes naturelles RĂ©ponses 3 Dernier message 29/02/2008, 18h34 RĂ©ponses 2 Dernier message 10/12/2007, 10h31 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 07h36.

Ainsi plus de 95% des zones de 0 Ă  200 mĂštres de profondeur du Sud-Ouest du Pacifique et des rĂ©gions polaires ne sont pas du tout ou mal connues contre 19% pour la France mĂ©tropolitaine, 30% pour le Royaume-Uni et 40% pour les Etats-Unis, selon des donnĂ©es de 2013 de l’OHI.

RepĂ©rĂ© au large de l’Irlande le 18 aoĂ»t 2021, le navire ocĂ©anographique » de la marine russe Yantar a passĂ© de longues heures Ă  inspecter les fonds marins de cette zone. Sa curieuse trajectoire suit parfaitement celle des cĂąbles sous-marins de tĂ©lĂ©communications Celtic Norse et AEConnect-1 qui relient respectivement l’Irlande Ă  l’Écosse et aux États-Unis1John Mooney, “Russian spy ship monitored off coast of Donegal”, The Times, 18 aoĂ»t 2021 RĂ©guliĂšrement aperçu naviguant Ă  proximitĂ© de cĂąbles numĂ©riques sous-marins, le Yantar attire de plus en plus l’attention des armĂ©es occidentales qui s’interrogent sur son comportement suspect et ses vĂ©ritables intentions. Le 14 juillet 2021, Ă  l’occasion de la fĂȘte nationale française, Emmanuel Macron dĂ©clarait que les armĂ©es avaient vu de nouveaux espaces de conflictualitĂ© apparaĂźtre »2Laurent Lagneau, M. Macron Nous sommes confrontĂ©s Ă  une situation oĂč la pluralitĂ© des conflits possibles est extrĂȘme », Zone Militaire, 14 juillet 2021.. Les champs de conflictualitĂ© s’étendent dĂ©sormais aux domaines cyber et informationnel ainsi qu’aux espaces exo-atmosphĂ©riques et aux fonds marins3Actualisation stratĂ©gique 2021, DGRIS, 21 janvier 2021. Si le cyber, l’information et l’espace sont des champs de plus en plus reconnus et inclus dans la vision stratĂ©gique française de sĂ©curitĂ© et de dĂ©fense, les abysses restent un milieu mĂ©connu, oĂč se joue pourtant une sourde compĂ©tition entre puissances. Les inflexions stratĂ©giques de l’annĂ©e 2021 ont marquĂ© un tournant dans la prise en compte de ce milieu. La notion de guerre des fonds marins » Seabed Warfare a fait son apparition la Revue stratĂ©gique actualisĂ©e relĂšve ainsi que les fonds marins deviennent de plus en plus un terrain de rapports de force »4Actualisation stratĂ©gique 2021, DGRIS, 21 janvier 2021. De mĂȘme, la Marine nationale, dans son plan stratĂ©gique Mercator AccĂ©lĂ©ration 2021 », prĂ©cise que la maĂźtrise des fonds marins constitue dĂ©sormais un domaine prioritaire »5Mercator 2021 – AccĂ©lĂ©ration du plan, SIRPA Marine, 27 janvier 2021. En mai 2021, la Ministre des armĂ©es, Florence Parly, soulignait l’importance d’ investir dans ce nouveau domaine que sont les grands fonds marins, les abysses » 6Cf. compte-rendu n°50 de la Commission de la dĂ©fense nationale et des forces armĂ©es, audition de Mme. Florence Parly, ministre des ArmĂ©es, Session ordinaire 2020-2021, AssemblĂ©e nationale, 4 mai 2021. RĂ©gulĂ©s par le droit international, les fonds marins comprennent les plateaux continentaux, soit les sols et sous-sols des Zones Économiques Exclusives ZEE ainsi que les sols et sous-sols au-delĂ  des ZEE, considĂ©rĂ©s comme des fonds marins internationaux patrimoine commun de l’humanitĂ© »7Dans le cas des ZEE, ces espaces sont soumis au contrĂŽle de l’Etat qui y exerce son droit souverain et possĂšde un droit d’exploitation. Les fonds marins internationaux appelĂ© la Zone » sont rĂ©gulĂ©s par l’AutoritĂ© internationale des fonds marins AIFM. Elle les contrĂŽle, dĂ©livre les titres d’exploitation et se charge de la protection de l’environnement marin de cette zone. Cf. Organisation des Nations unies, Convention sur le droit de la mer CNUDM », XI° partie, Article 136, Montego Bay, 1982.. En quoi ces espaces sans frontiĂšres visibles reprĂ©sentent-ils un milieu de conflictualitĂ© Ă  considĂ©rer pour les armĂ©es ? Qu’est-ce que le Seabed Warfare ? Et comment la France envisage-t-elle et se prĂ©pare-t-elle Ă  une guerre des fonds marins ? Les abysses, un espace aux enjeux stratĂ©giques multiples Souvent prĂ©sentĂ©e comme un espace de libertĂ©, la mer est soumise Ă  des logiques d’appropriation et de souverainetĂ©. Sujets Ă  une compĂ©tition toujours plus intense, ses bas-fonds n’échappent pas Ă  cette dialectique libertĂ© – appropriation. En effet, les fonds marins sont riches en ressources pĂ©troliĂšres, gaziĂšres et miniĂšres potentiellement exploitables8L’Hydrate de mĂ©thane est l’un des composĂ©s d’origine organique naturellement prĂ©sents en grande quantitĂ© dans les fonds marins. Bien que son exploitation soit encore difficile due Ă  son instabilitĂ© il pourrait remplacer le pĂ©trole, amenĂ© Ă  disparaitre.. A mesure des avancĂ©es technologiques, de l’amenuisement des ressources terrestres et de la progression toujours exponentielle de la demande en Ă©nergie, ces nombreuses ressources sont dĂ©couvertes, rendues accessibles et gagnent donc en valeur. Outre les ressources Ă©nergĂ©tiques, les fonds marins recĂšlent de nombreux mĂ©taux et terres rares, particuliĂšrement stratĂ©giques et encore intactes manganĂšse, cuivre, nickel, zinc, fer, cobalt et plomb. Les industriels de la biotechnologie se tournent aussi vers les fonds ocĂ©aniques et leurs micro-organismes aux propriĂ©tĂ©s particuliĂšrement rares et recherchĂ©es dans les domaines de la mĂ©decine, de la science, de l’alimentation et des cosmĂ©tiques9 Cyrille P. Coutansais, “GĂ©opolitique des abysses”, Etudes Marines du CESM, n°8, juin 2015, . Au fond des mers repose Ă©galement un ensemble de cĂąbles et de tuyaux sous-marins par lesquels circulent la production des infrastructures offshore de gaz, de pĂ©trole10 L’exploitation du pĂ©trole en offshore profond reprĂ©sente 10 % de la production mondiale, soit prĂšs de 10 millions de barils par jour. » Cyrille P. Coutansais, “GĂ©opolitique des abysses”, Etudes Marines du CESM, n°8, juin 2015, ou encore des parcs Ă©oliens11Anne Patinec, Un cĂąble sous-marin de 33 kms va ĂȘtre installĂ© pour le futur parc Ă©olien de Saint -Nazaire », France Bleur Loire OcĂ©an, 9 aoĂ»t 2020. ainsi que 98% des donnĂ©es Ă©changĂ©es entre les rĂ©seaux de tĂ©lĂ©communication mondiaux12 Richi Sunak, Undersea Cables Indispensable, Insecure », Policy Exchange, 2017.. De ces derniers dĂ©pendent la majeure partie des communications intercontinentales, des flux financiers et l’accĂšs aux donnĂ©es tĂ©lĂ©stockĂ©es du cloud ». Plus de 370 cĂąbles de fibre optique composent aujourd’hui une vaste toile de 1,2 million de kilomĂštres sous la mer13Camille Morel, L’ocĂ©an, un espace numĂ©rique convoitĂ© ? », RAMSES Rapport annuel mondial sur le systĂšme Ă©conomique et les stratĂ©gies, 2020.. Toute vie numĂ©rique repose sur leur gigantesque capacitĂ© de transfert des flux. Points nĂ©vralgiques de nos sociĂ©tĂ©s mondialisĂ©es, ces infrastructures numĂ©riques sont devenues des leviers stratĂ©giques immenses pour les Etats. D’autres infrastructures nĂ©cessaires Ă  la chaĂźne de transmission globale tels que des centres physiques de stockage de donnĂ©es data center sont aussi amenĂ©es Ă  se dĂ©velopper sous l’eau14A l’image du prototype de data center dĂ©veloppĂ© en 2018 par Microsoft avec Naval Group en mer du Nord. ImmergĂ©s au fond des mers, la consommation d’énergie de ces data centers requis pour refroidir les serveurs contenus est considĂ©rablement rĂ©duite. Cf. Camille Morel, L’ocĂ©an, un espace numĂ©rique convoitĂ© ? », RAMSES Rapport annuel mondial sur le systĂšme Ă©conomique et les stratĂ©gies, 2020, Figure 1. Carte des cĂąbles numĂ©riques sous-marins mondiaux TeleGeography 2021 L’acheminement des donnĂ©es et l’amenuisement des ressources terrestres ont accru notre dĂ©pendance Ă  ce milieu. Les grands fonds aiguisent donc les appĂ©tits des Etats qui s’approprient et se lancent dans l’exploration de cet espace. La course aux abysses et leur possible exploitation deviennent des enjeux gĂ©opolitiques et Ă©conomiques majeurs. A cela s’ajoutent les enjeux militaires de libertĂ©s d’actions des forces, particuliĂšrement des forces ocĂ©aniques stratĂ©giques FOST, ainsi que de sĂ©curisation des activitĂ©s dans les zones littorales et les ZEE15Olivier Bouzemane, “La Marine nationale Ă  la conquĂȘte des abysses !”, Les Cols Bleus, n°3093, fĂ©vrier 2021.. Les puissances se livrent donc Ă  une sourde compĂ©tition et mĂšnent diverses opĂ©rations de, vers et Ă  partir des sols et des sous-sols marins. Ces actions dĂ©finissent les contours de la guerre des fonds marins Seabed warfare16Le concept de Seabed Warfare ne fait pas encore l’objet d’une dĂ©finition consensuelle. Une thĂšse de l’école navale amĂ©ricaine donne aussi comme dĂ©finition l’ensemble des opĂ©rations qui impliquent des rĂ©seaux et des systĂšmes sous-marins capables d’opĂ©rer sur le fond de la mer, d’interagir avec les systĂšmes du fond de la mer et de prendre des mesures contre d’autres systĂšmes. » Cf. Christopher Carr, Jahdiel Franco, Cheryl Mierzwa, Lewis Shattuck, Melissa Suursoo, “Seabed Warfare and the XLUUV”, Naval Postgraduate School, juin 2018. Ă  venir. Quand innovation rime avec militarisation Les affrontements dans ce milieu ne sont pas nouveaux. DĂšs 1898 lors de la guerre hispano-amĂ©ricaine, les premiĂšres destructions de cĂąbles sous-marins Ă  des fins militaires se produisent sur les cĂąbles tĂ©lĂ©graphiques reliant les États-Unis Ă  Cuba. En 1914, Ă  peine la guerre dĂ©clarĂ©e, les cinq cĂąbles allemands passant sous la Manche sont immĂ©diatement coupĂ©s par les Britanniques17Amiral Raoul Castex, ThĂ©ories stratĂ©giques, tome IV ; Économica, 1997.. Sans ĂȘtre un champ de conflictualitĂ© nouveau pour les armĂ©es, les abysses refont surface dans les considĂ©rations stratĂ©giques majeures des puissances. Cette inflexion est rendue possible grĂące aux innovations et aux ruptures technologiques qui permettent de relever l’immense dĂ©fi de l’accĂšs aux fonds marins. La profondeur, la pression, la tempĂ©rature de l’eau, les mouvements de masse d’eau mal connus dans les profondeurs, ou encore l’activitĂ© tectonique constituent un ensemble d’obstacles Ă  cet accĂšs. Au-delĂ  de 2000 mĂštres de profondeur, atteindre les abysses demande des capacitĂ©s techniques extrĂȘmement pointues. A 3 500 mĂštres se trouvent les puits pĂ©troliers les plus profonds. Entre 1 000 et 5 000 mĂštres sont menĂ©es des recherches scientifiques. NĂ©anmoins, l’horizon utile se trouve aux alentours de 6 000 mĂštres. En descendant jusque-lĂ , on couvre 97% du fond des ocĂ©ans. »18Selon le capitaine de vaisseau Bruno chargĂ© du programme CHOF, les capacitĂ©s hydrographiques et ocĂ©aniques du futur. Cf. Nicolas Barotte, “Les fonds marins, nouveaux théùtres de guerre”, Figaro, 13 mai 2021. Toutes les nations cherchent donc Ă  dĂ©velopper des capacitĂ©s technologiques pour accĂ©der, connaĂźtre et agir dans les fonds marins. Les principaux intĂ©ressĂ©s sont sans surprise les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Si on assiste Ă  une remilitarisation gĂ©nĂ©rale des ocĂ©ans et des mers, cette tendance se rĂ©plique Ă  l’identique dans le fond de la mer. Les Etats-Unis, la Chine et la Russie se livrent Ă  une sourde compĂ©tition sous l’eau chacun augmente ses capacitĂ©s et met en place des systĂšmes opĂ©rationnels pour prĂ©parer la guerre des fonds marins. L’ Navy intĂšgre le Subsea and Seabed Warfare SSW au sein de son Full Spectrum Undersea Warfare FSUSW. Des entreprises amĂ©ricaines de dĂ©fense telles que General Dynamics Mission Systems proposent leurs innovations dans une vision prospective d’ensemble de la guerre des fonds marins voir la figure 2. Drones sous-marins, capteurs, sonars, vĂ©hicules sous-marins autonomes Unmanned Underwater Vehicules – UUV de tailles diverses, armes ancrĂ©es dans les fonds et bouĂ©es Ă  la surface ; ces innovations fonctionneraient alors comme un ensemble, en systĂšme. Figure 2. Guerre des fonds marins General Dynamics Mission Systems 2018 Figure 3. Grande Muraille sous-marine Lin & Singer 2016 La Marine de l’armĂ©e populaire de libĂ©ration APL chinoise dispose d’un projet similaire surnommĂ© La Grande Muraille sous-marine » voir la figure 3. Elle est composĂ©e de capteurs actifs et passifs, d’UUV, de vĂ©hicules robotiques semi-autonomes SARV, de submersibles habitĂ©s comme le Fendouzhe qui a rĂ©ussi une prouesse technologique en se posant au fond de la fosse des Mariannes Ă  11 000 mĂštres de profondeur19 Un sous-marin chinois s’est posĂ© au fond de la fosse ocĂ©anique la plus profonde sur Terre », Ouest France, 23 novembre 2020. Cette expĂ©dition marque l’entrĂ©e de la Chine comme concurrente de taille dans les abysses. Elle multiplie les demandes d’autorisation de recherche dans les grands fonds et investit par ailleurs massivement dans le dĂ©veloppement des autoroutes sous-marines de l’information, vĂ©ritable routes de la soie numĂ©rique, par le biais d’entreprises comme Huawei Marine Network20Si une attention poussĂ©e est accordĂ©e au dĂ©ploiement de la 5G, son Ă©quivalent maritime est presque passĂ© sous silence. Cf. Camille Morel, L’ocĂ©an, un espace numĂ©rique convoitĂ© ? », op., cit.. La Chine a dĂ©veloppĂ© une approche continentale de son rĂ©seau et reste ainsi assez autonome en termes d’infrastructures de communication sous-marine21Nicolas Barotte, “Les fonds marins, nouveaux théùtres de guerre”, Ă  l’instar de la Russie. Figure 4. CapacitĂ©s russes de guerre des fonds marins Navalnews 2021 En effet, cette derniĂšre dĂ©veloppe elle aussi ses capacitĂ©s dans les fonds marins. La direction principale de la recherche en eaux profondes connue sous l’acronyme GUGI Glavnoye Upravleniye Glubokovodnykh Issledovaniy coordonne et dĂ©ploie les capacitĂ©s militaires russes dans le fond des ocĂ©ans. Le GUGI exploite la grande base navale d’Olenya Guba dans l’Arctique russe22Thomas Nilsen, “From this secret base, Russian spy ships increase activity around global data cables”, The Barents Observer, 12 janvier 2018, oĂč l’on retrouve les principales capacitĂ©s militaires russes de guerre des fonds marins voir la Figure 4 telles que le Yantar, le navire ocĂ©anographique » espion disposant de capacitĂ©s d’intervention sous-marines allant jusqu’à 6 000 mĂštres 2; des vĂ©hicules sous-marins autonomes 3; des submersibles d’exploration et d’action 4 et mĂȘme des bĂ©lugas entrainĂ©s 523Sutton, H., “5 Ways The Russian Navy Could Target Undersea Internet Cables”, Naval News, 7 avril 2021, Par ailleurs, la Russie continue de dĂ©velopper ses moyens au fond de l’eau en construisant un drone sous-marin capable de transporter une petite arme nuclĂ©aire tactique24David E. Sanger, Eric Schmitt, “Russian Ships Near Data Cables Are Too Close for Comfort”, The New York Times, 25 octobre 2015. ainsi qu’un deuxiĂšme navire aux capacitĂ©s Ă©gales Ă  celles du Yantar l’Almaz25Laurence Peter, “What makes Russia’s new spy ship Yantar special?”, BBC, 3 janvier 2018. Ces capacitĂ©s permettent aux puissances amĂ©ricaines, russes et chinoises d’accĂ©der, d’explorer, d’exploiter et d’agir dans le fond des mers et des ocĂ©ans. La guerre des fonds marins et les stratĂ©gies maritimes hybrides La multiplication des activitĂ©s militaires et le dĂ©veloppement capacitaire dans les abysses laissent Ă  penser que la conflictualitĂ© dans ce milieu n’est pas Ă  exclure, et mĂȘme plutĂŽt Ă  prĂ©parer. Les fonds marins s’intĂšgrent complĂštement aux tactiques de combat propres Ă  la lutte anti-sous-marins ASM. Durant la Guerre Froide, les Etats-Unis disposaient d’un rĂ©seau d’hydrophones, le Sound Surveillance System SOSUS, pour suivre les mouvements des sous-marins soviĂ©tiques. Ce rĂ©seau fonctionne toujours et continue de se moderniser aujourd’hui26Olivier Bouzemane, “La Marine nationale Ă  la conquĂȘte des abysses !”, De leur cĂŽtĂ©, les Russes ne sont pas en reste avec leur programme Harmonie ». ComposĂ© de stations autonomes robotisĂ©es placĂ©es dans les fonds marins Autonomous seabed station – ASS, ce systĂšme de surveillance peut dĂ©tecter des navires, des avions et des sous-marins ennemis dans les ocĂ©ans du monde27 Alexey Ramm, “Russian Harmony’ for maritime surveillance”, Russia Beyond, 30 novembre 2016. La Grande Muraille sous-marine constitue son pendant chinois. Au-delĂ  des drones, des hydrophones et autres capteurs au fond des mers, les cĂąbles numĂ©riques sous-marins dĂ©tiendraient Ă©galement la capacitĂ© Ă  dĂ©tecter le passage de sous-marins grĂące Ă  leurs technologies de fibres optiques28Les fibres optiques permettent d’écouter les fonds marins grĂące au temps de transit de la lumiĂšre, sensible Ă  son environnement. Cf. Nicolas Barotte, “Les fonds marins, nouveaux théùtres de guerre”, op. cit.,29Cf. le compte rendu n°66 de la Commission de la dĂ©fense nationale et des forces armĂ©es, audition de M. l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine, actualisation de la LPM 2019-2025, AssemblĂ©e nationale, mercredi 16 juin 2021. En perdant leur discrĂ©tion, les sous-marins perdent donc leur invulnĂ©rabilitĂ©. Pilier de la dissuasion nuclĂ©aire en mer, le sous-marin pourrait alors ĂȘtre privĂ© de son principe de dilution dans certaines zones. Au fond des abysses, la chasse au bruit et les dĂ©tecteurs pourraient sanctuariser la dissuasion. Il serait aussi plus compliquĂ© d’évoluer en milieu non permissif et de rĂ©colter du renseignement multi-domaines30Cyrille P. Coutansais, “GĂ©opolitique des abysses”, op. cit.. Par ailleurs, les avancĂ©es technologiques rendent accessibles des fonds marins jusqu’alors inatteignables dans lesquels gisent de nombreuses Ă©paves, navires de guerre, cargos, avions, pĂ©troliers chimiquiers, mines, munitions et obus abandonnĂ©s. Or, il peut y avoir des objets qu’on ne veut pas laisser au fond de l’eau ou que l’on veut subtiliser »31D’aprĂšs le capitaine de vaisseau Bruno chargĂ© du programme CHOF. Cf. Nicolas Barotte, “Les fonds marins, nouveaux théùtres de guerre”, op. cit., Ă  l’image de l’opĂ©ration Projet Azorian32L’une des opĂ©rations de la CIA les plus secrĂštes et complexes de la Guerre Froide visant Ă  rĂ©cupĂ©rer l’épave du K-129, sous-marin de la Marine soviĂ©tique qui avait coulĂ© dans l’ocĂ©an Pacifique en 1968. L’objectif Ă©tait de hisser l’épave depuis les fonds marins pour en rĂ©cupĂ©rer, au profit des États-Unis, des donnĂ©es et des technologies soviĂ©tiques.. A cet Ă©gard, le Losharik », mystĂ©rieux sous-marin russe coulĂ© au nord du cercle Arctique le 1er juillet 201933James Glanz, Thomas Nilsen, “A Deep-Diving Sub, a Deadly Fire and Russia’s Secret Undersea Agenda”, The New York Times, 21 avril 2020. pourrait ĂȘtre une Ă©pave plus que stratĂ©gique Ă  rĂ©cupĂ©rer afin de comprendre les intentions russes dans les profondeurs. Des stratĂ©gies moins conventionnelles se mettent Ă©galement en place dans le fond de la mer. Elles semblent pour l’heure se concentrer sur les cĂąbles sous-marins de communication. Cette toile numĂ©rique maritime est considĂ©rĂ©e comme indispensable et vulnĂ©rable » 34Richi Sunak, Undersea Cables Indispensable, Insecure », op. cit.. Cibles de choix pour l’interception des communications et la captation de donnĂ©es, ces infrastructures sont particuliĂšrement vulnĂ©rables aux pratiques d’espionnage et aux attaques cyber. L’affaire Snowden a rĂ©vĂ©lĂ© que la National Security Agency NSA avait introduit un virus informatique au cƓur du site d’administration et de gestion du cĂąble SEA-ME-WE 4, qui achemine les communications tĂ©lĂ©phoniques et Internet de Marseille vers l’Asie du Sud-Est, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord35Jacob Appelbaum, Documents reveal top NSA hacking unit », Der Spiegel, 29 dĂ©cembre 2013. NĂ©anmoins, il n’est pas nĂ©cessaire de possĂ©der des cyberarmes pour intercepter et rĂ©colter des donnĂ©es depuis les cĂąbles sous-marins. Les services de renseignement nĂ©o-zĂ©landais se sont par exemple directement branchĂ©s aux cĂąbles sous-marins afin de suivre les Ă©changes tĂ©lĂ©phoniques et le trafic internet de leurs cibles36Ryan Gallagher,“Snowden revelations / The price of the Five Eyes club Mass spying on friendly nations », New Zealand Herald, 4 mars 2015. De mĂȘme, la DGSE dispose depuis 2008 d’un programme d’écoute des communications internationales transitant par les cĂąbles37Entre 2008 et 2013, cinq cĂąbles avaient Ă©tĂ© mis sur Ă©coute par les services français. Cf. compte rendu n°56 de la Commission de la dĂ©fense nationale et des forces armĂ©es, audition d’Erard Corbin de Mangoux, Directeur gĂ©nĂ©ral de la sĂ©curitĂ© extĂ©rieur DGSE, AssemblĂ©e nationale, 20 fĂ©vrier 2013. La destruction physique de ces infrastructures de communication constitue la deuxiĂšme vulnĂ©rabilitĂ© envisageable. ProtĂ©gĂ©es par des enveloppes d’une Ă©paisseur de 20 millimĂštres environ, les fibres optiques qui composent les cĂąbles sont facilement endommagĂ©s par des navires de pĂȘches comme les chalutiers, par des ancres, des Ă©boulements sous-marins, l’usure due au frottement contre les rochers et parfois mĂȘme par des attaques de requins38Cyrille P. Coutansais, “GĂ©opolitique des abysses”, op. cit.. Il n’est donc pas rare que certains soient sectionnĂ©s accidentellement Ă  quelques kilomĂštres de la cĂŽte. Dans ce cas, des navires sont dĂ©ployĂ©s afin de les rĂ©parer. En moyenne, il faut une Ă  deux semaines Ă  une Ă©quipe pour rĂ©parer un seul cĂąble en mer39 Michael Sechrist, “Cyberspace in Deep Water Protecting Undersea Communication Cables by Creating an International Public-Private Partnership”, Harvard Kennedy School, mars 2010, p. 20.. NĂ©anmoins, ces infrastructures sont aussi victimes des stratĂ©gies de dĂ©ni d’accĂšs de certains Etats. En 2014, la Russie isole la CrimĂ©e, qu’elle vise alors Ă  annexer, en coupant les cĂąbles sous-marins de communication qui la reliaient au reste du continent. Cette opĂ©ration a pour effet d’exacerber les tensions et de rĂ©duire les capacitĂ©s du gouvernement ukrainien Ă  rĂ©agir face Ă  cette crise. Les Russes semblent aujourd’hui chercher des vulnĂ©rabilitĂ©s Ă  des profondeurs beaucoup plus importantes encore, oĂč les cĂąbles sont difficiles Ă  surveiller, oĂč les coupures sont difficiles Ă  rĂ©parer, Ă  trouver, et donc aussi Ă  attribuer 40David E. Sanger, Eric Schmitt, “Russian Ships Near Data Cables Are Too Close for Comfort”, op. cit.. En 2011, les gouvernements syrien et Ă©gyptien ont Ă©galement dĂ©libĂ©rĂ©ment coupĂ© les cĂąbles sous-marins dans le but d’isoler leur population lors des printemps arabes »41 Dominique Boullier, Internet est maritime les enjeux des cĂąbles sous-marins », Revue internationale et stratĂ©gique, vol. 3, n° 95, Paris, 2014.. L’emplacement de la plupart des cĂąbles sous-marins est connu publiquement. Agir sur ces derniers est donc Ă  la portĂ©e de nombreux acteurs, cristallisant toujours plus les tensions qui entourent ces infrastructures aux enjeux exponentiels. Par leur biais s’entremĂȘlent les confrontations du champ informationnel, du cyberespace et des fonds marins. La guerre des fonds marins combine alors des effets matĂ©riels lutte ASM, guerre des mines, destruction d’infrastructures de communication et immatĂ©riels interdiction et dĂ©ni d’accĂšs Ă  l’information, attaques cyber, espionnage et contrĂŽle de l’information. L’obscuritĂ© abyssale s’inscrit donc au cƓur d’une zone grise42DĂ©fini par le COS comme une zone sous le seuil de la conflictualitĂ© ouverte, situation particuliĂšre pour laquelle l’intention hostile ne parvient pas Ă  ĂȘtre clairement discernĂ©e et/ou l’attribution de la responsabilitĂ© d’un acteur majeur restent floues, voire incertaines dans un contexte d’instrumentalisation du droit. » entre conflit et compĂ©tition dans laquelle les armĂ©es s’emploient Ă  asseoir des stratĂ©gies hybrides de la guerre43DĂ©fini dans le concept d’emploi des forces 2020, Visant Ă  contourner ou affaiblir la puissance, l’influence, la lĂ©gitimitĂ© et la volontĂ© adverses, tout en affirmant sa propre lĂ©gitimitĂ©, la stratĂ©gie hybride met en Ɠuvre une combinaison intĂ©grĂ©e de modes d’actions militaires et non-militaires, directs et indirects, licites ou illicites, souvent subversifs, ambigus et difficilement attribuables attaques cyber, mesures Ă©conomiques, dĂ©sinformation, dĂ©stabilisation, manƓuvres d’intimidation, actions par procuration. Cette approche permet la surprise, facilite l’obtention de gains politiques, territoriaux, Ă©conomiques. . La France se prĂ©pare Ă  la guerre des abysses » La France possĂšde le deuxiĂšme domaine maritime au monde, dont 99% des fonds sont situĂ©s Ă  moins de 6 000 mĂštres de profondeur44Olivier Bouzemane, “La Marine nationale Ă  la conquĂȘte des abysses !”, Avec une affirmation de puissances Ă©trangĂšres en mer et des rapports de force toujours plus frontaux, la protection des ressources et des infrastructures françaises au fond des ocĂ©ans devient fondamentale. La maĂźtrise du milieu maritime s’étend dorĂ©navant Ă  celle des abysses. En charge d’élaborer une stratĂ©gie française de Seabed Warfare, l’amiral Vandier, chef d’état-major de la Marine nationale, exposait Ă  l’occasion d’une audition Ă  l’AssemblĂ©e nationale les menaces pour la France dans cet environnement. Navires Ă©trangers au large des cĂŽtes françaises Ă  la verticale des cĂąbles sous-marins, sous-marins espions prĂšs du golf de Gascogne, dĂ©crochage capacitaire dans les fonds marins, dĂ©pendance amĂ©ricaine, infiltration par investissements massifs chinois dans nos rĂ©seaux de communication, mĂ©connaissance du milieu45Cf. le compte rendu de l’audition de M. l’amiral Pierre Vandier, Les menaces dans les abysses sont multiples. Les dĂ©fis Ă  relever le sont tout autant protection des infrastructures sous-marines, lutte anti-sous-marine, guerre des mines, recherche et rĂ©cupĂ©ration d’objets abĂźmĂ©s en mer [
], dĂ©veloppement de l’hydrographie et de l’ocĂ©anographie, gestion responsable et durable des ressources sous-marines dans les eaux sous juridiction française ainsi que l’exploration des ressources miniĂšres de la haute mer dans l’espoir de les exploiter un jour »46Olivier Bouzemane, “La Marine nationale Ă  la conquĂȘte des abysses !”, Si la maĂźtrise de ce milieu vise Ă  dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts français, elle ouvre aussi la voie Ă  de nouvelles opportunitĂ©s pour la France. Pour ĂȘtre crĂ©dible comme puissance navale, sous-marine et abyssale ainsi que profiter des richesses de son territoire, dĂ©velopper son autonomie stratĂ©gique au fond de l’ocĂ©an est une nĂ©cessitĂ©. C’est celui qui maĂźtrise son environnement qui gagne »47Alain Monot, PrĂ©cision et Coordination », Cols Bleus, 17 mai 2016. PossĂ©der les capacitĂ©s pour connaĂźtre, comprendre et dĂ©tecter ce qu’il se trouve et ce qu’il se passe dans le fond des mers et des ocĂ©ans est donc primordial. Or, seul un dixiĂšme de la surface des fonds marins est cartographiĂ©. D’oĂč l’importance des Ă©tudes menĂ©es par le Service hydrographique et ocĂ©anographique de la Marine SHOM. Afin de pouvoir apprĂ©hender les profondeurs et rĂ©duire les incertitudes, le SHOM fournit les informations relevant de la bathymĂ©trie, la sĂ©dimentologie, le champ de pesanteur, la propagation des sons dans le milieu48Laurent Lagneau, “La Marine nationale mise sur les gliders » pour amĂ©liorer sa connaissance des milieux sous-marins”, Zone militaire, 10 novembre 2019. Elles sont ensuite intĂ©grĂ©es Ă  une base de donnĂ©es embarquĂ©e, notamment une ENC Electronic Navigational Chart, indispensable au bon fonctionnement des systĂšmes de navigation autonomes sous-marins49L’autonomie stratĂ©gique est aussi recherchĂ©e car une meilleure connaissance de la cartographie des fonds sous-marins permet de recaler la navigation sans avoir besoin du Global Positioning System [GPS] amĂ©ricain ni mĂȘme du GalilĂ©o europĂ©en. Cf. 300 ans d’hydrographie française – Du dĂ©pĂŽt des cartes et plans de la Marine aux capacitĂ©s du future », Cols Bleus, n°3091, Novembre 2020, Ce service s’appuie sur des bĂątiments hydrographiques et ocĂ©aniques tels que le Beautemps-BeauprĂ© et le Pourquoi Pas ?, dont les moyens vont ĂȘtre complĂ©tĂ©s par un nouveau programme militaire la capacitĂ© hydrographique et ocĂ©anique future CHOF. En phase de prĂ©paration depuis mai 2019, le programme CHOF vise Ă  rĂ©pondre aux besoins qui Ă©mergent avec l’extension des domaines de lutte. Il a pour objectif de prĂ©ciser la connaissance des fonds marins, de renouveler une cartographie rendue obsolĂšte par le temps et les mouvements sous-marins ainsi que de disposer de nouveaux moyens innovants de description de cet environnement50 300 ans d’hydrographie française – Du dĂ©pĂŽt des cartes et plans de la Marine aux capacitĂ©s du future », op. cit., Le premier des bĂątiments hydrographiques de nouvelle gĂ©nĂ©ration BH NG devrait ĂȘtre dĂ©ployable d’ici 2026. Le renouvellement des bĂątiments hydrographiques LapĂ©rouse, Borda et Laplace, qui intĂ©greront les nouvelles technologies d’investigation et d’action, est aussi prĂ©vu dans le cadre du programme CHOF51Cf. compte-rendu de l’audition Ă  huis clos de M. l’amiral Pierre Vandier, actualisation de la LPM 2019-2025, op. cit.. Figure 5. BĂątiment hydrographique ColsBleus 2021 La maĂźtrise des fonds marins passe Ă©galement par la capacitĂ© Ă  agir en temps utile dans les profondeurs. D’ici 2027/2030, de nouveaux programmes militaires viendront complĂ©ter et prolonger les moyens d’actions ainsi que les capacitĂ©s de navigation, de plongĂ©e autonome et de guerre des mines. Le programme SLAMF systĂšme de lutte anti-mines futur mettra en Ɠuvre des vĂ©hicules autonomes sous-marin AUV, tels que des gliders52Il s’agit d’un planeur sous-marin capable de collecter en temps rĂ©el des donnĂ©es sur l’environnement marin. Il peut contribuer Ă  la lutte anti-sous-marine en dĂ©ployant plusieurs planeurs sous-marins afin d’établir un rĂ©seau multi-capteurs pour assurer une surveillance acoustique permanente. Cf. Laurent Lagneau, “La Marine nationale mise sur les gliders » pour amĂ©liorer sa connaissance des milieux sous-marins”, op. cit., et des drones sous-marin tĂ©lĂ©guidĂ©s ROV53A l’image des robots d’intervention, Ulisse 8 qui descend Ă  1 000 mĂštres et DiomĂšde 9 qui descend Ă  2 000 mĂštres. pouvant descendre jusqu’à 6 000 mĂštres de profondeur. De nouveaux bĂątiments destinĂ©s Ă  la guerre des mines sont prĂ©vus pour 2026 et seront capables de mettre en Ɠuvre ces drones afin de pouvoir, en cas de besoin, agir sur les cĂąbles sous-marins ou de procĂ©der au relevage d’objets dans les grands fonds »54Cf. le compte rendu de l’audition de M. l’amiral Pierre Vandier, Concernant la protection des cĂąbles sous-marins, la France travaillerait en coopĂ©ration avec ses alliĂ©s et un programme de protection des attaques cyber sur les cĂąbles serait en cours de dĂ©veloppement55Cf. le compte rendu de l’audition de M. l’amiral Pierre Vandier, Enfin, les armĂ©es françaises doivent ĂȘtre capables de faire face au dĂ©veloppement des stratĂ©gies hybrides en mer intĂ©grant notamment la guerre des fonds marins. Ces stratĂ©gies sont devenues un nouveau standard de confrontation. Les zones d’affrontement se diversifient, interagissent et s’interpĂ©nĂštrent. Face Ă  des menaces Ă©volutives et polymorphes, un effort d’intĂ©gration multi-milieux et multi-champs M2MC56DĂ©fini dans le concept d’emploi des forces 2020, l’intĂ©gration multi milieux et multi champs vise Ă  agir simultanĂ©ment dans tous ou plusieurs milieux et champs, ou Ă  partir de l’un vers l’autre, en jouant sur toute la gamme possible des effets, Ă©ventuellement dĂ©livrĂ©s par des effecteurs non prioritairement dĂ©diĂ©s au milieu dans lequel ils produisent in fine un effet ». est nĂ©cessaire afin de coordonner des acteurs variĂ©s dans le temps et l’espace, agissant Ă  des niveaux stratĂ©gique, opĂ©rationnel et tactique dans le but de produire des effets cohĂ©rents et convergeant vers le mĂȘme objectif. A cet Ă©gard, une stratĂ©gie globale interarmĂ©es et dĂ©cloisonnĂ©e est pensĂ©e et ajustĂ©e afin de Mieux dĂ©tecter et contrer », Mieux se protĂ©ger » et Mieux se prĂ©parer »57Grands thĂšmes d’ajustements donnĂ©s Ă  la LPM. Cf. l’actualisation de la loi de programmation militaire 2019-2025, Commission des affaires Ă©trangĂšres, de la dĂ©fense et des forces armĂ©es, SĂ©nat, 16 juin 2021. La prĂ©paration passe notamment par l’entraĂźnement. Si l’exercice multi-domaines, inter-organiques, interarmĂ©es et interalliĂ©s ZEST » organisĂ© par la Marine nationale en dĂ©cembre 2020 en MĂ©diterranĂ©e Ă©tait prĂ©curseur, d’autres entraĂźnements viendront intĂ©grer les fonds marins. MĂ©connue et se dĂ©veloppant Ă  un rythme exponentiel, la conflictualitĂ© dans ce milieu s’inscrit dans les stratĂ©gies adverses de conflits hybrides. Aussi, pour les armĂ©es et autres acteurs rĂ©galiens, la guerre des fonds marins se pense, s’anticipe, se prĂ©pare et se coordonne. RhĂ©a Fanneau de La Horie Sources Documents stratĂ©giques et lĂ©gaux Actualisation de la loi de programmation militaire 2019-2025, Commission des affaires Ă©trangĂšres, de la dĂ©fense et des forces armĂ©es, SĂ©nat, 16 juin 2021. 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zone pres du sol des fonds oceaniques