Onm’annonce après quelques jours d’examens médicaux à la suite d’une paralysie de mon coté gauche et d’une NORB : « Monsieur C*****, on pense que vous ayez une Sclérose En Plaques ! » Et là , personne ne te le dit, mais, ta vie change à la fin de cette phrase . Plus rien ne se passera comme avant, un changement dans ta vie
Depuis que Jean-Martin Charcot a décrit la maladie au XIXe siècle, les principes pour établir le diagnostic de sclérose en plaques sont identiques il est nécessaire de mettre en évidence une atteinte du système nerveux central à la fois dans le temps qu'on appelle dissémination dans le temps et dans l'espace dissémination dans l'espace. La dissémination des symptômes dans l'espace Selon sa localisation, une atteinte d’une zone du cerveau ou de la moelle va entraîner des conséquences sur un type particulier de fonction. Par exemple, une atteinte des neurones sensitifs de la partie inférieure de la moelle va déclencher des sensations anormales dans les jambes. Pour que le diagnostic de sclérose en plaques soit posé, la maladie doit s’exprimer par des symptômes qui ne peuvent être expliqués que par l’existence de lésions situées dans des zones différentes du système nerveux central. Par exemple, une baisse d’acuité visuelle et des troubles de l’équilibre qui correspondent à une atteinte du nerf optique et à une souffrance du cervelet, deux zones distinctes du système nerveux central. La dissémination des symptômes dans le temps Dans la sclérose en plaques, les épisodes inflammatoires se succèdent dans le temps et touchent différentes zones du système nerveux central. Par exemple, une atteinte initiale du nerf optique peut être suivie deux ans plus tard par des sensations d’anesthésie des jambes, correspondant à une atteinte de la moelle épinière. Les examens complémentaires de la sclérose en plaques Divers examens complémentaires sont mis en œuvre dans le diagnostic de la sclérose en plaques L'IRM dans le diagnostic de la sclérose en plaques L’imagerie par résonance magnétique IRM permet de visualiser les plaques d’inflammation dans le système nerveux central aussi bien dans le cerveau que dans la moelle épinière. On utilise le terme de lésions » pour ces plaques d’inflammation. Celles-ci apparaissent comme des taches blanches hypersignaux » ou noires hyposignaux » selon les paramètres utilisés lors de l’IRM. Ces lésions peuvent être nombreuses, même si le malade a peu de signes cliniques l’inflammation peut se situer dans des zones du cerveau qui, au vu des symptômes, ne semblaient pas être affectées par la sclérose en plaques. L’IRM permet d’accélérer la mise en évidence de la dissémination des symptômes dans l’espace de nombreuses lésions disséminées dans le système nerveux central, mais également celle de leur dissémination dans le temps. En effet, avec l’injection intraveineuse d’un produit le gadolinium, il est possible de distinguer des lésions récentes datant de quelques semaines et des lésions anciennes. La preuve de la dissémination dans le temps est ainsi obtenue sans avoir à attendre une nouvelle poussée de sclérose en plaques. La ponction lombaire dans le diagnostic de la sclérose en plaques La ponction lombaire n’est plus obligatoire depuis l’arrivée de l’IRM. Néanmoins, elle est réalisée très fréquemment car elle permet de mettre en évidence des signes d’inflammation dans le liquide céphalorachidien, qui baigne le système nerveux central. Au moindre doute, il est essentiel de la pratiquer pour confirmer le diagnostic. La mesure des potentiels évoqués dans la sclérose en plaques La mesure des potentiels dits évoqués permet d’étudier la qualité et la vitesse de la conduction de l’influx électrique le long des voies nerveuses. Ainsi, on peut étudier les voies de la motricité, de la sensibilité, de l’audition ou de la vision. Parmi tous les différents types de potentiels évoqués, seuls les potentiels évoqués visuels PEV sont utiles pour permettre le diagnostic de sclérose en plaques. En cas de sclérose en plaques, on observe un ralentissement de la transmission de l’influx nerveux dans les nerfs optiques. L’allongement du temps qui sépare un stimulus visuel de la réponse du cerveau prouve que le nerf optique a été démyélinisé, même si le patient n’a pas ressenti de troubles de la vision. Les potentiels évoqués peuvent donc faciliter le diagnostic de la dissémination des symptômes dans l’espace. Le diagnostic des formes progressives de sclérose en plaques Une SEP est dite progressive lorsque l’on observe une aggravation continue des symptômes neurologiques pendant au moins un an. Le diagnostic est en général plus difficile à poser que dans les formes dites à poussées ». Il est alors indispensable d’avoir recours aux examens complémentaires une IRM du cerveau et une IRM de la moelle, complétées par la mesure des potentiels évoqués visuels et une ponction lombaire afin de confirmer le diagnostic. Il s’agit de l’un des diagnostics les plus difficiles à poser. Sa confirmation requiert une aggravation des symptômes cliniques sur plus d’un an ainsi que la présence de deux éléments parmi les trois suivants des anomalies typiques sur la ponction lombaire, neuf lésions cérébrales, ou quatre lésions et des potentiels évoqués visuels perturbés, deux lésions de la moelle épinière.
Information Science et santé - Sclérose en plaques: Appel à la patience et à la prudence pour le traitement Zamboni (9 novembre 2010). [Consulté le 10 mai 2022]. [Consulté le 10 mai 2022]. 40.
Les symptômes, le diagnostic et les formes de la sclérose en plaques Les symptômes de la sclérose en plaques varient d'une personne à l'autre. Le diagnostic de la maladie est difficile car il n'existe pas d'examen spécifique. Souvent, la maladie évolue par poussées avec des phases de rémission. Après des années d'évolution, un handicap permanent peut s'installer. Sclérose en plaques des symptômes variés, pas toujours significatifs Au début de la maladie, un ou plusieurs symptômes divers sont présents. Ils sont souvent passagers. Ils s'installent le plus souvent rapidement en quelques heures ou jours. Ils dépendent de la zone du cerveau ou de la moelle épinière touchée par les lésions. Des troubles de la motricité et de l'équilibre La personne se plaint de faiblesse musculaire, limitation de la marche, paralysie partielle d'un membre ou d'un membre, paralysie faciale, mouvements anormaux, équilibre est incertain et vertiges.... Des troubles de la sensibilité Une fois sur cinq, la sclérose en plaque est découverte lors de la survenue d'anomalies de la sensibilité engourdissements ou picotements, fourmillements, douleurs et décharges électriques, sensations anormales de ruissellement, d'étau, de chaud, de froid, perte de sensibilité... Des problèmes oculaires La survenue rapide, en quelques heures ou jours, d'une gêne visuelle, d'une vision double ou d'une baisse d'acuité visuelle d'un œil due à une névrite oculaire atteinte du nerf optique révèle la maladie dans un quart des cas. Ces anomalies de la vision peuvent être accompagnées de l'apparition de taches dans le champ visuel ou d'anomalies de la vision des couleurs. La récupération de la fonction visuelle est complète en six mois, dans 80 % des cas. Des symptômes psychiques et cognitifs Plus rarement, des troubles de l'attention, de la mémoire, de l'humeur et des épisodes dépressifs sont présents. Des symptômes généraux, digestifs, urinaires et sexuels Ces symptômes surviennent souvent plus tardivement des difficultés à uriner, par exemple ; une constipation ; des troubles de l'érection ; une fatigue importante et inhabituelle. Important l'apparition de l'un ou de plusieurs de ces symptômes n'indique pas forcément la présence d'une sclérose en plaques. Ces symptômes peuvent être provoqués par d'autres maladies. Le plus souvent, ces premiers symptômes disparaissent marquant la fin de la première poussée de sclérose en plaques et la récupération est en général complète. Une autre poussée peut survenir quelques mois ou années après. Dans 15 % des cas, les symptômes initiaux ne régressent pas et s'aggravent progressivement. C'est la forme progressive de la sclérose en plaques. Reconnaissance de la sclérose en plaque en ALD Votre médecin traitant peut demander la reconnaissance de votre sclérose en plaques en affection de longue durée ALD. Les examens et les soins en rapport avec la sclérose en plaques sont alors pris en charge à 100 % sur la base des tarifs de l’Assurance Maladie. Sclérose en plaques un diagnostic long à poser Le diagnostic est long à poser car il n'existe pas d'examens spécifiques permettant de poser le diagnostic de sclérose en plaques. Pour affirmer le diagnostic, il faut un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et radiologiques et suivre l'évolution des symptômes. C'est un ensemble d'anomalies qui confirme le diagnostic. Le médecin doit s'assurer également que son patient ne présente pas une autre maladie pouvant expliquer les symptômes présentés. Pour poser le diagnostic de sclérose en plaques, il faut que le médecin constate la présence de symptômes traduisant l'existence de lésions de plusieurs zones du système nerveux par exemple une diminution de la force musculaire d'un membre et une atteinte oculaire. Par ailleurs, les symptômes neurologiques doivent évoluer dans le temps soit succession de deux épisodes distincts de la maladie par exemple troubles oculaires puis troubles de l'équilibre, régressant entre chaque poussée c'est la sclérose en plaques évoluant par poussées ; soit évolution progressive de la maladie sur un an c'est la forme progressive de sclérose en plaques. Le patient est pris en charge par une équipe pluridisciplinaire, comportant un médecin neurologue, un ophtalmologue, un radiologue, un biologiste, etc. L'examen neurologique est complété par une IRM du cerveau et de la moelle épinière. C'est l'examen le plus parlant, montrant les lésions sous forme de signaux de la substance blanche et leur étendue au niveau du système nerveux central ; un fond d'œil au cours d'un examen ophtalmologique ; éventuellement une ponction lombaire pour analyse du recherche de signes d'inflammation. Si le diagnostic est confirmé, d'autres examens peuvent être prescrits avant la mise en route du traitement analyses de sang, ECG, écho-doppler cardiaque, radiographie pulmonaire... Des formes multiples de sclérose en plaques et d'évolution variable Les formes de la sclérose en plaques sont multiples. En effet, les symptômes de la maladie, son évolution et son impact sur la qualité de vie diffèrent d'une personne à une autre et sont, dans certains cas, améliorés par les traitements de fond. La maladie évolue par poussées ou de manière progressive. Sclérose en plaques la forme évolutive par poussées Dans la forme évolutive par poussées, les symptômes peuvent apparaître en quelques heures ou en quelques jours. Ils sont souvent associés à une grande fatigue. Ils régressent totalement ou partiellement en quelques semaines forme appelée rémittente. Chaque poussée est caractérisée par l'apparition de nouveaux symptômes, la ré-apparition d'anciens symptômes, l'aggravation de symptômes pré-existants. La maladie évolue sur plusieurs années avec des symptômes variables selon un rythme imprévisible d'apparition des poussées. L'atténuation ou la disparition des symptômes période de rémission peut être de durée variable, voire permanente. La forme récurrente-rémittente représente 85 % des cas de sclérose en plaques. Après un délai variable de 5 à 20 ans, les poussées laissent des séquelles. Un handicap permanent peut s'installer et s'aggraver de façon progressive, avec ou sans poussées c'est la phase secondairement progressive de la sclérose en plaques. Chez certaines personnes, une incapacité à marcher peut survenir 20 ans après l'apparition de la maladie. Mais il est possible de conserver son autonomie beaucoup plus longtemps. La forme progressive de la sclérose en plaques Dans le cas de forme progressive, il y a une aggravation des symptômes pendant au moins six mois. Cette forme représente 15 % des cas. Elle est aussi plus sévère et survient en général après l'âge de 40 ans. Elle touche presqu'autant les hommes que les femmes. Des troubles de la marche, de l'équilibre, des troubles sexuels et urinaires sont souvent présents d'emblée. L'aggravation de la sclérose en plaques est régulière, avec ou sans crise supplémentaire. Variabilité de l'évolution de la sclérose en plaques L’évolution de la sclérose en plaques est très variable d’un individu à l’autre. Dans l’évolution initiale, on distingue le début rémittent et le début progressif, chacune ayant différentes formes d’évolution. Dans 85 % des cas, la sclérose en plaques a un début rémittent. La maladie ne dégénère pas, les poussées sont régulières mais disparaissent rapidement. Quant à l’évolution générale Dans sa forme récurrente-rémittente, les poussées sont régulières. La maladie ne dégénère pas. Dans sa forme secondairement progressive, sans poussée surajoutées, la maladie dégénère. Un handicap permanent peut s’installer et s’aggraver de manière progressive. Dans sa forme secondairement progressive, avec poussées surajoutées, la maladie dégénère. Un handicap permanent peut s’installer et s’aggraver de manière progressive. Des poussées plus violentes de la maladie peuvent apparaître fréquemment. Dans 15 % des cas, la sclérose en plaques a un début progressif. Cette forme est plus sévère et l’aggravation de la maladie est régulière dès son apparition. Les symptômes ne disparaissent pas. Quant à l’évolution générale Dans sa forme primitivement progressivesans poussée surajoutée, la maladie dégénère de manière régulière mais il n’y a pas de poussées violentes de la maladie. Dans sa forme primitivement progressive, avec poussées surajoutées, la maladie dégénère de manière régulière. Des crises fréquentes aggravent les symptômes de la maladie. Institut national de la santé et de la recherche médicale. Sclérose en plaques SEP. Site internet Inserm. Paris ; 2020 [consulté le 25 janvier 2022] Haute Autorité de santé HAS. Sclérose en plaques. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2006 [consulté le 25 janvier 2022] Institut du Cerveau et de la Moelle épinière. La sclérose en plaques. Site internet ICM. Paris ; 2015 [consulté le 25 janvier 2022] Collège des enseignants de neurologie CEN. Sclérose en plaques. ECN 2018. 4ème édition Elsevier Masson Haute Autorité de santé. Protocole national de diagnostic et de soins pour les maladies rares. Diagnostic et traitement de la sclérose en plaque de l'enfant. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2016 [consulté le 25 janvier 2022] Haute Autorité de santé HAS. Actes et prestations sur la sclérose en plaques. Actualisation juillet 2015. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2015 [consulté le 25 janvier 2022] Comment lire les résultats d’une prise de sang ? Comment se déroule une IRM ? Comment se déroule une ponction lombaire ? Comment se déroule un écho-doppler cardiaque ? Comment se déroule un fond d’œil ? "Qu’est-ce que le dispositif appelé Affection Longue Durée ALD ?
Lasclérose en plaques est une maladie dite auto-immune car le système immunitaire de l’individu se dérègle et considère la gaine de myéline comme un corps étranger. Dans la SEP, la myéline est la cible du processus
La sclérose en plaques s'attaque à la myéline, la gaine protectrice des neurones et de la moelle épinière J’avais 21 ans quand on a diagnostiqué ma sclérose en plaques. C’était en octobre 2008 j’ai subitement perdu toute sensibilité dans la moitié gauche de mon corps, et la mobilité dans la main gauche. Ça a duré environ sept jours, avant que je ne m’inquiète réellement. Sur le conseil de mon médecin traitant, je suis allée voir un radiologue, puis un neurologue. L’IRM montrait une inflammation du cerveau – on pouvait voir des plaques blanches sur l’image. Le neurologue m’a dit qu’il y avait un risque que j’aie la sclérose en plaques SEP. J’ai été hospitalisée en urgence pendant cinq jours. On m’a dit qu’il fallait attendre une éventuelle deuxième poussée pour confirmer le diagnostic. Elle ne s’est pas fait attendre. En novembre, un mois plus tard, j’ai perdu la sensibilité dans mes membres inférieurs. Trois jours d’hospitalisation, et une certitude j’étais porteuse de la SEP. Comme des "courts-circuits" dans mon système nerveux La SEP est une maladie auto-immune invalidante, qui touche le système nerveux. En clair, mon système immunitaire a subi un dérèglement, et mes globules blancs s’attaquent à la myéline gaine protectrice autour des neurones et de la moelle épinière. Comme pour des fils électriques qui se retrouvent dénudés, ça peut créer des "courts-circuits". Et suivant les zones démiélynisées, les conséquences peuvent être variables à certains endroits du cerveau, ça n’aura aucune incidence, mais si les globules s’attaquent à des zones dont on se sert au quotidien pour la vision, la motricité…, ça peut devenir très handicapant. Certaines personnes ont des douleurs violentes au quotidien, comme si on leur passait un fer à repasser sur la peau, en continu. J’ai de la chance, je ne vis pas ça. Pour ma part, avec le recul, je me suis rendu compte que les symptômes sont apparus quand j’avais 16 ans. J’ai développé une diplopie. Puis ç'a été des migraines, des fourmillements, des engourdissements… C’était en fait une première poussée, mais elle n’a pas été diagnostiquée par les médecins. J’ai dû me battre pendant quatre ans pour que l’on reconnaisse enfin que, non, ce n’était pas psychosomatique, et que, oui, je souffrais bien d’une maladie neurologique. J’ai entamé un traitement de fond fin 2008, mais si le diagnostic avait été posé plus tôt, j’aurais pu m’adapter, et notamment changer de projet professionnel plus vite. Je ne peux plus travailler à plein temps Je voulais être institutrice, mais avec la maladie ce n’est plus possible. Au début, j’ai fait un déni, je ne voulais pas admettre que certaines choses m’étaient devenues inaccessibles. La première année, pendant un job d’été dans une boutique de souvenirs, j’ai caché les symptômes que je sentais arriver pour continuer à travailler. J’ai fini par être hospitalisée pendant trois jours, et j’ai dû m’avouer que je ne pouvais plus faire comme si de rien n’était. La maladie entraîne une forte fatigabilité je ne peux pas travailler à plein temps, j’évite les fortes chaleurs, et il ne faut pas que je sois dans un environnement bruyant, que je me déplace trop souvent. Le risque, si je repousse mes limites, est de déclencher une nouvelle poussée. Alors j’ai rebondi, je me suis relancée dans les études en master de ressources humaines. Les examens, le mémoire, le stress, l’école, le boulot… c’est déjà difficile pour une personne bien portante, pour moi c’était encore plus dur. Mais l’école et l’entreprise où j’étais en alternance, EDF, ont été très compréhensives horaires adaptés, télétravail… Mes amis m’ont beaucoup soutenue, ils me passaient les cours quand je ne pouvais pas y assister. En apprenant mon handicap, un recruteur a reculé Aujourd’hui, j’ai mon diplôme et je cherche du travail depuis quelques mois. Vu l’état du marché, c’est un peu compliqué pour tout le monde. J’ai mis six mois à me décider à demander le statut de travailleur handicapé. Et je n’étais pas fière, je vivais assez mal le fait de montrer que j’avais un handicap. C’est là le souci et parfois l’avantage de cette maladie elle est invisible. Tant que les symptômes ne sont pas flagrants au quotidien, les gens ne se rendent pas forcément compte de l’impact de la SEP. Certains doutent de la réalité du handicap au quotidien ; d’autres peuvent avoir des réactions teintées d’angoisse, d’incompréhension, voire de rejet. Et ça vaut aussi dans la vie professionnelle il m’est arrivé qu’un recruteur soit sur le point de me prendre, et recule en apprenant mon handicap. Les entreprises de plus de 20 salariés sont censées respecter un quota de 6% de travailleurs handicapés. Malheureusement, certaines structures préfèrent payer une compensation financière que de recruter des personnes handicapées. Être battante, malgré la maladie Alors j’ai décidé d'orienter mes recherches d'emploi spécifiquement sur les postes favorisant l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Quoi de mieux qu’une personne handicapée pour faire passer ce message ? Pour moi, il est essentiel de sensibiliser les gens, les malades comme les bien-portants, et de leur dire qu’on peut être heureux et aller de l’avant malgré le handicap. Cet état d’esprit de battante, je ne l’ai pas toujours eu. Au début, je suis passée par plusieurs phases le soulagement d’abord je n’étais pas folle, enfin on reconnaissait l’existence de cette maladie !, l’incompréhension ensuite – pourquoi moi ? Je suis aussi passée par le déni et enfin la colère. Mais finalement, j’ai bénéficié d’une excellente prise en charge par les milieux médicaux et associatifs de la région de Lyon. Des rencontres à l’école de la SEP ou la Fédéeh, par exemple, m’ont permis de reprendre du poil de la bête. Avec mon traitement, je joue à la roulette russe Aujourd’hui, je compte bien rester positive je ne veux pas laisser la maladie me dicter ma vie. Le traitement que je prends actuellement me permet de vivre presque normalement depuis trois ans, je n’ai eu aucune poussée. Mais il n’y a pas de miracle. Le Tysabri, que je prends depuis un peu plus de deux ans, est un traitement immunosuppresseur, qui bloque l’arrivée des globules blancs dans le cerveau. Conséquence ils ne s’attaquent plus à la myéline. Mais ils ne jouent plus leur rôle immunitaire non plus. Il y a alors un risque de développer ce qu’on appelle une leuco-encéphalopathie multifocale progressive LEMP, une infection du système nerveux souvent mortelle, et contre laquelle il n’existe aucun traitement à ce jour. Tous les trois mois je passe donc une IRM pour surveiller que je ne développe pas cette maladie. C’est un risque grave mais mesuré, que j’ai choisi sciemment de prendre. Les deux premiers traitements qu’on m’avait donnés, le Betaferon et le Rebif 44, n’ont pas su empêcher de nouvelles rechutes. La recherche sur la sclérose en plaques progresse assez vite depuis ces dix dernières années, et j’ai bon espoir qu’elle aboutisse très bientôt à un nouveau traitement aussi efficace mais moins dangereux que mon traitement actuel. Mais, pour l’instant, le Tysabri est le seul qui me permette de travailler et de vivre presque normalement. Je joue un peu à la roulette russe, c’est vrai. Mes parents voient d’ailleurs d’un très mauvais œil ce traitement, ils voudraient que je revienne à quelque chose de plus conventionnel – et de moins dangereux. Mais pour moi les bénéfices sont plus importants que les risques. Je préfère avancer autant que possible, tant que je le peux. Je n’ai que 26 ans, j’ai envie de vivre ma vie ! Propos recueillis par Claire Huille
Onl'a dit : la sclérose en plaques concerne environ 110 000 personnes en France (ce qui représente environ 150 cas pour 100 000 habitants) avec 4000 à 6000 nouveaux cas diagnostiqués par an.
Hero Images via Getty Images Sans ma sclérose en plaques, je serais passée à côté de ma vie. Hero Images via Getty Images Je sais que j'ai une sclérose en plaques depuis septembre 2015. Cette maladie m'a changé, c'est un fait. On ne peut pas rester la même personne quand on découvre du jour au lendemain qu'on a une maladie auto-immune. Au début, j'ai eu du mal à l'accepter. Je me voyais déjà paralysée, dans une chaise roulante, le visage figé dans un rictus de douleur à cause d'une poussée de trop. Et puis, il y a eu le début du traitement. Des injections de plegridy toutes les deux semaines avec des effets secondaires plus que désagréables. Finalement, la phase d'acceptation est arrivée. Quel soulagement! J'arrivais enfin à vivre sans y penser tous les jours. Ma troisième grossesse m'a beaucoup aidé, je dois dire. J'ai dû arrêter le traitement qui me rappelait toutes les deux semaines que j'étais une personne différente, une personne malade, voire handicapée pour certaines personnes. A ce jour, j'allaite encore mon fils de onze mois, je n'ai donc repris aucun traitement. J'ai tout de même fait une poussée "anniversaire" en septembre dernier. J'ai reconnu tout de suite les symptômes, même si c'était l'oeil droit qui était touché cette fois-ci. Comme quoi, la sclérose en plaques n'est pas prévisible, chaque poussée peut être différente. Je pense qu'il est utile que vous le sachiez. J'ai une conseillère attitrée qui m'appelle de temps en temps pour savoir comment je me sens. Au début, je pensais que c'était mon "amie", qu'elle était là pour m'aider à épancher mes états d'âme à propos de la maladie. Et puis la dernière fois que je l'ai eue au téléphone, trois mois après mon accouchement, une petite lumière s'est allumée dans ma tête cette conseillère était là pour me forcer à reprendre le traitement et donc donner plus d'argent au laboratoire pour lequel elle travaillait. Elle m'a dit d'un ton mielleux "madame, avez-vous pensé à sevrer votre fils? Il existe de très bons laits de croissance et cela vous permettrait de reprendre votre traitement dans la foulée. Trois mois d'allaitement, c'est bien assez pour un bébé, vous avez besoin de notre traitement pour aller mieux". Hein, quoi, comment? Tu as dit quoi là ? De un, je vais très bien, merci d'avoir oublié de me le demander cette fois-ci. De deux, je compte allaiter mon fils minimum un an sauf s'il se désintéresse de lui-même du sein. De trois, ton traitement là , il me rend plus malade qu'autre chose. Tu te souviens de ce que je t'avais raconté la dernière fois? Genre idées noires, grosse fatigue provoquant des cernes que je ne pouvais plus dissimuler, des boutons dignes d'un ado en pleine puberté et des cheveux bipolaires me faisant ressembler à un cadavre. Sa réponse a été la suivante "ah, vous ne voulez donc pas reprendre le traitement pour des raisons esthétiques?". Je... Mais... As-tu écouté ce que je viens de te dire? De te redire même? Je lui ai finalement dit que je ne souhaitais pas reprendre le traitement, point. Je ne veux pas m'injecter quelque chose qui me rend malade quand je me sens bien. Si je sens qu'une poussée arrive, je me reposerai, je prendrai soin de moi. Si les symptômes ne disparaissent pas après trois jours, je prendrai un rendez-vous chez mon neurologue pour avoir des perfusions de cortisone pendant les trois jours suivants c'est chouette en plus, ça fait planer! Haha, je rigole hein, i-ro-nie les gens, ne montez pas tout de suite sur vos grands chevaux!. Si après trois jours, ça ne passe pas, on fait une autre cure et si ça ne passe toujours pas, on verra ce que me propose mon neurologue. A l'heure où j'écris cet article, j'ai les mains tellement sèches que la peau craque et elles saignent. Merci le plegridy qui a donné le droit à ma peau de faire ce qu'elle veut. Non, cela ne vient pas de la vague de froid car je sors avec des gants, je les hydrate plus de quatre fois par jour et je dors même avec des gants en tissu imprégnés de crème pour essayer de ne plus avoir des mains qui ressemblent à une râpe à fromage. Avec l'acceptation de la maladie, j'ai commencé à avoir une nouvelle philosophie de la vie. La sclérose en plaques est une maladie que l'on ne peut pas guérir pour le moment et surtout, c'est une maladie imprévisible. Alors, au lieu de passer le reste de ma vie qu'elle soit longue ou écourtée à râler ou à déprimer pour des choses insignifiantes ou qui peuvent être arrangées en y mettant du mien, je n'ai qu'une vie et je compte bien en profiter yolo ou no more regrets, comme vous voulez! J'essaie au maximum de profiter de chaque instant, qu'il soit positif ou non. Si une embûche arrive sur mon chemin, j'essaie de trouver au plus vite une solution et je me réjouis ensuite d'être arrivée à passer au dessus par mes propres moyens, ou en demandant de l'aide. Non, je n'ai plus peur de demander de l'aide maintenant. Ce n'est pas un signe de faiblesse, je vois ça comme une force. Aller vers l'autre pour lui dire "j'ai besoin de toi, aide-moi" est une forme de courage dont on devrait pouvoir être fier. A chaque fois que je demande de l'aide, j'en ressors grandie. Je note le plus possible dans un carnet, dans mon téléphone, sur une note adhésive les bonheurs, petits ou grands, qui sont venus saupoudrer de paillettes mes journées. Je trouve que c'est important de se rendre compte qu'un petit rien peut ensoleiller une journée qui avait mal commencé un sourire de mon bébé quand je vais le chercher dans son lit, un dessin de mon aîné qui représente toute la famille, un câlin surprise de ma cadette, ma commande amazon qui arrive avec un jour d'avance, une de mes orchidées qui refleurit, un arc-en-ciel qui apparaît après la pluie, un mail d'une copine... La liste est longue. J'ai même dédiée une série d'articles ici sur le blog dans lesquels je relate ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure. Je remplis notre maison de plantes et de fleurs. Je crois que j'ai la main verte, même si je suis encore débutante en la matière. Cela a commencé après avoir acheté une orchidée "soldée" parce qu'elle n'avait plus de fleurs et ses feuilles étaient dans un piteux état. J'ai décidé de la ramener à la maison pour lui donner une seconde chance. Elle a commencé à me faire de nouvelles feuilles et puis un jour, elle m'a fait une nouvelle tige et elle a fleuri à nouveau. En lui donnant les soins adéquats, elle était de nouveau en pleine forme. Sa "guérison", je l'ai vécu comme une représentation de ma "guérison". J'ai essayé de prendre soin d'elle et elle s'est sentie mieux. J'essaie donc de prendre soin de moi autant que je le peux pour aller mieux. Je suis émerveillée devant une pilea qui fait de nouvelles feuilles sous celles qui sont déjà présentes. Je suis émerveillée par la couleur si profonde de la dernière orchidée qui est arrivée à la maison. je suis émerveillée par les feuilles majestueuses de mes monsteras. Je suis émerveillée devant la beauté de ma medinilla magnifica. En arrosant mes plantes, je leur parle. Je leur dis qu'elles sont belles, je les félicite de la force qu'elles ont et je leur promet que le soleil sera bientôt de retour. Je ne suis pas folle vous savez! J'ai sincèrement l'impression que cela leur fait autant de bien que moi. The Husband mon conjoint, NDLR me disait l'autre jour que notre maison ressemblait à une jungle. Et bien, qu'est-ce que je l'aime ma jungle! Maintenant, je ne dis plus oui à tout. Avant, je disais oui à tout le monde, même si ce qu'on me demandait me faisait sortir de ma zone de confort ou bien me faisait stresser pour un rien. Avec ma sclérose en plaques, j'évite le plus possible de me trouver en situation de stress car à la longue, cela pourrait me provoquer une poussée. Avec trois enfants en bas âge, j'ai déjà assez de stress à la maison vous ne croyez pas? J'ose dire non et si la personne en face de moi insiste, ça sera "m*rde, j'ai dit non". Il y a peu, je suis tombée sur une publication Facebook qui disait "quand vous voyez quelque chose de beau chez quelqu'un, dites-lui. Cela vous prend une seconde et cela lui restera toute sa vie". C'est exactement ce que j'essaie de faire au quotidien, que ce soit avec mes enfants, the Husband, une maman au jardin d'enfants, une personne que je ne connais que sur les réseaux sociaux, une amie irl... Cela ne coûte rien, ça fait énormément de bien de le dire et de voir la réaction de la personne à qui je viens de le dire. Cela peut vous sembler bizarre mais cela m'apporte un apaisement de l'âme pendant une fraction de seconde. Je me sens en paix avec moi-même et ceux qui m'entourent. Je n'hésite pas non plus à sourire à de parfaits inconnus dans la rue si nos regards se croisent. Cela les perturbe au début mais ils me retournent ensuite ce sourire. Et hop, un petit bonheur à rajouter à ma liste! Le monde est devenu si austère, individualiste, égoïste que de simples petits moments de flottements comme ceux-ci sont tellement agréables à vivre! Je ne suis pas qu'amour et paix, non, genre namaste, peace et compagnie. Si on me cherche, on me trouve. Je ne souhaite le mal à personne, mais je ne resterai pas muette si vous me cherchez. J'ai décidé de dépasser mes craintes, mes peurs et mes phobies bien que cela ne soit pas tous les jours facile. Comme je viens de vous l'écrire, je ne dis plus oui à tout pour faire plaisir à tout le monde de peur de me faire rejeter. Les personnes auxquelles j'ai dit non ne sont pas contentes et ne comprennent pas mon refus? Et bien au revoir. Je ne veux plus m'entourer de personnes négatives ou qui n'essaient pas de me comprendre. Mon allemand n'est pas encore correct bien que cela fasse presque dix ans que je vis en Allemagne? Tant pis, j'engage quand même la conversation, je ne me retiens plus de demander où trouver tel article en magasin, j'envoie des mails en allemand... On ne me comprend pas? J'essaie une autre tournure de phrase. On ne me comprend pas? Tant pis, ce n'est pas grave. Peut-être que mon allemand n'est pas encore compréhensible par tout le monde mais je suis quadrilingue et ce n'est pas donné à tout le monde, j'ai donc de quoi être fière de moi. Je n'ai jamais aimé conduire. Pour mon bien-être et celui de ma famille, je me suis remise derrière un volant et c'est assez chouette en fait! J'ai la phobie des araignées depuis les années que j'ai passées au Chili. L'autre jour, il y en avait une énorme dans l'évier de la cuisine. J'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai littéralement explosée avec une chaussure oui, mon évier est très grand! en sortant tous les gros mots qui me passaient par la tête. Avant, je serais restée paralysée devant, en sueur et j'aurais commencé à pleurer. Pour terminer cet article non, je ne suis pas triste d'être malade. Non, je ne pense pas à ça tous les jours planquée sous une couette à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me serais bien passée de la maladie, c'est sûr, mais d'une certaine façon, ma sclérose en plaques m'a aidé à ouvrir les yeux et profiter de la vie. Je suis assez fière de la personne que je suis devenue depuis que le diagnostic a été posé. A chaque problème sa solution. Après la pluie le beau temps. La vie peut être belle, très belle même, si on sait la regarder d'un oeil positif. Sans la maladie, je serais passée à côté de ma vie. À voir également sur Le HuffPost
Maladieinflammatoire attaquant le système nerveux central, la sclérose en plaques touche malheureusement 1 personne sur 1000. Causes,
La sclérose en plaques correspond à une pathologie inflammatoire dite auto-immune, touchant le système nerveux central. Reconnue comme la première cause neurologique de handicap non traumatique du jeune adulte, le diagnostic de la SEP repose essentiellement sur l’IRM qu’en est-il de l’IRM cervicale ? Peut-elle diagnostiquer une sclérose en plaques ? Réponses dans le présent que la sclérose en plaques ?Diagnostic clinique de la sclérose en plaques Diagnostic paraclinique de la sclérose en plaques La ponction lombaire La mesure des potentiels évoqués L’imagerie par résonance magnétique IRM Rôle de l’IRM cervicale dans le diagnostic de la sclérose en plaqueQu’est-ce que la sclérose en plaques ? La sclérose en plaques ou SEP se définit comme une maladie inflammatoire chronique d’origine auto-immune. Elle atteint le système nerveux central autrement dit l’encéphale cerveau, cervelet et tronc cérébral, la moelle épinière et les racines des nerfs pour la première fois en 1868 par Jean-Martin Charcot, elle touche aujourd’hui environ 120 000 personnes en France, avec une moyenne de 3 000 nouveaux cas détectés chaque année. L’âge moyen de diagnostic se situe entre 25 et 35 ans, et il existe une prédominance d’atteinte chez les sclérose en plaques est considérée, actuellement, comme la première cause de handicap sévère non traumatique du jeune s’agit d’une maladie évoluant généralement par poussées entrecoupées de périodes de rémission. Cependant, il arrive parfois que son évolution soit continue et mécanisme à l’origine de la sclérose en plaque consiste en une démyélinisation des axones. En effet, les axones sont des prolongements des neurones qui sont entourés d’une gaine formée par une substance appelée myéline », cette gaine a pour rôle de protéger et isoler les fibres nerveuses tout en augmentant la vitesse de propagation de l’influx cours de la sclérose en plaques, le système immunitaire s’attaque pour des raisons encore inconnues aux cellules produisant la myéline nommées oligodendrocytes » et les détruit. Ceci a pour conséquence une démyélinisation des fibres nerveuses et l’absence de gaine de myéline conduit à une altération de conduction de l’influx système nerveux central étant le lieu de commande de fonctions intellectuelles, cognitives, sensitives et motrices, son atteinte se traduit donc par de multiples symptômes secondaires à l’anomalie de ces n’existe malheureusement actuellement aucun traitement curatif pour la sclérose en plaque. Les traitements proposés, à base d’immuno- régulateurs et immunosuppresseurs ne permettent qu’un espacement et une diminution des poussées freinant ainsi l’évolution de la se trouve néanmoins que des avancées thérapeutiques encourageantes quant à l’élaboration d’un traitement pouvant améliorer l’évolution et le pronostic de cette pathologie soient en cours de clinique de la sclérose en plaques La sclérose en plaques est une maladie qui évolue lentement. En effet, de nombreux patients présentent au cours de leurs vies des symptômes transitoires qui ne sont pas immédiatement rattachés à cette pathologie. C’est ce qu’on appelle la phase de latence ». Cette phase peut durer 1 année à 20 ans, elle est caractérisée par une démyélinisation n’engendrant pas de manifestations les signes cliniques commencent à apparaitre, la maladie devient alors patente » et la maladie commence à évoluer soit de façon continue et progressive, soit, par poussées entrecoupées de périodes de poussées de sclérose en plaques sont caractérisées par une dissémination dans le temps et dans l’espace. Ce qui signifie qu’elles touchent différents organes et surviennent à des périodes diagnostic de la sclérose en plaque repose actuellement sur un faisceau d’arguments cliniques et manifestations cliniques rencontrées au cours de la sclérose en plaques sont très variées. L’ensemble de ses symptômes évoluent généralement dans un contexte de fatigue permanente, ainsi nous retrouvons Des troubles moteurs signes révélateurs de la maladie dans 40 % des cas, il peut s’agir d’une monoparésie, d’une paraparésie ou plus rarement d’une hémiparésie. Cette manifestation peut aller d’une gêne à type de lourdeur, de crampes musculaires ou de fatigabilité à l’effort jusqu’à une paralysie plus complète. A l’extrême une paraplégie avec abolition des réflexes peut troubles de la sensibilité révélant la maladie dans 20% des cas, ces troubles regroupent les paresthésies, hypoesthésies voire même des anesthésies. Mais également, des douleurs ou des sensations de décharges électriques au cours de certains troubles de la vision entrant dans le cadre de la neuropathie optique rétrobulbaire, ces manifestations sont le reflet d’une atteinte du nerf optique, ils regroupent une baisse d’acuité visuelle habituellement unilatérale s’accompagnant d’une douleur périorbitaire majorée au cours des mouvements des globes troubles liés à l’atteinte des nerfs crâniens tels que la paralysie faciale, la baisse de l’acuité auditive hypoacousie ou une névralgie troubles dus à l’atteinte cérébelleuse et vestibulaire notamment la démarche ébrieuse, une ataxie, une dysarthrie et des troubles génito-sphinctériens regroupent l’impuissance sexuelle chez l’homme, une rétention ou au contraire une incontinence troubles cognitifs tels que des difficultés de concentration et des troubles de la mémoire sont retrouvés après quelques années d’évolution de la maladie. A l’extrême une démence peut paraclinique de la sclérose en plaques La confirmation du diagnostic de la sclérose en plaque nécessite la réalisation de certains examens paracliniques, à savoir La ponction lombaire SourceElle permet une analyse biologique et immunochimique du liquide céphalo rachidien, elle met en évidence la présence de signes inflammatoires et une synthèse d’immunoglobulines anticorps anormale dans ce sa réalisation, il faut néanmoins s’assurer qu’il n’y a pas de contre indications telles que l’hypertension intracrânienne et ce par la réalisation d’un fond d’œil et/ou d’un scanner du LCR doit systématiquement se faire simultanément avec celle du sérum du malade prélevé le même jour afin de faire une mesure des potentiels évoqués Les potentiels évoqués sont des potentiels électriques qui permettent d’étudier les variations de l’activité électrique du système nerveux suite à une stimulation d’origine extérieure visuelle, auditive, sensitive ou permet d’évaluer la qualité et la vitesse de conduction de l’influx nerveux au niveau des voies de la motricité, la sensibilité, l’audition ou la la SEP, les potentiels évoqués visuels sont les seuls utilisés afin d’affirmer le diagnostic. En effet, un ralentissement de transmission de l’influx nerveux au niveau des nerfs optiques est généralement par résonance magnétique IRM L’IRM cérébrale et médullaire représente l’examen de choix dans le diagnostic de la SEP, elle permet de mettre en évidence la présence de plaques inflammatoires dans le système nerveux plaques sont nommées lésions », elles prennent l’aspect de tâches blanches nommées hypersignaux » ou bien noires dites hyposignaux ».SourceCes lésions sont généralement localisées au niveau de la substance blanche périventriculaire, plus particulièrement dans le tronc cérébral et dans la moelle notamment cervicale, d’où l’intérêt du recours à une IRM de l’IRM cervicale dans le diagnostic de la sclérose en plaqueDe manière générale, le premier examen d’imagerie indiqué dans la sclérose en plaques est l’IRM cérébrale. Il arrive néanmoins, chez certains patients qu’on ne retrouve pas de lésions encéphaliques car les plaques ne se sont formées qu’au niveau de la moelle épinière et plus particulièrement dans cette situation que l’IRM cervicale trouve tout son faut cependant souligner, que seule, l’IRM cervicale ne suffit pas à affirmer le diagnostic, ni à faire le suivi de la m’appelle Sidali. Je suis médecin généraliste et rédacteur web. Etant professionnel de santé, ma mission est de contribuer au soulagement des maux de mes patients. Etant aussi passionné de rédaction, j’ai le plaisir de partager mes solides connaissances médicales avec le plus grand nombre de lecteurs, et ce, en rédigeant des articles vulgarisés et très agréables à lire.
Enfanceplus ou moins heureuse. Adolescence un peu bousculée. À 18 ans je quitte la maison et prends mon envol, à 18 ans ma copine tombe enceinte de mon poussin, Théo, 11 ans maintenant. Question travail, je suis super bien tombé : 11 ans en restauration avec un patron en or et une équipe soudée, malgré quelques prises de becs lol
J’ai perdu le goût, eu des fourmis dans le côté gauche du visage, puis commencé à voir trouble. » Bonjour, Je m'appelle Sabrina et j’ai bientôt 31 ans. Je vis en Normandie. J’ai 2 enfants. On m’a diagnostiqué une sclérose en plaques rémittente en 2014. Tout a commencé un jeudi après-midi de la fin du mois de mars. J’ai eu des picotements à la langue comme si j’avais mangé quelque chose de trop chaud donc je ne me suis pas inquiétée au départ. Ensuite, j’ai perdu le goût, eu des fourmis dans le côté gauche du visage, puis commencé à voir trouble. Le lundi après-midi, j’ai eu des fourmis dans les pieds, qui au fur et à mesure de l’après-midi, sont montées jusqu’en haut des cuisses. Le lundi, j’appelle le numéro d’urgence en leur expliquant mon cas. Ils me disent de consulter. Je me fais donc emmener aux urgences et là on me prend pour une folle. On me dit Vous n’avez rien, vous n’avez pas d’artères bouchées et ne faites pas d’AVC, vous rentrez chez vous ». Le lendemain ça n’allait pas mieux. Je tenais à peine debout. Je quitte mon travail à 14h. Je vais voir le médecin traitant qui me dit Retournez aux urgences, je ne comprends pas qu'ils ne vous aient pas fait de scanner ». J’y retourne donc, et là , ils ont quand même appelé le CHU et m’ont fait hospitaliser le lendemain. Dès mon arrivée, j’ai eu une IRM cérébrale. Le lendemain, ils m’ont fait une prise de sang, une ponction lombaire et un prélèvement de larmes. J’ai fait des perfusions de Solumedrol corticoïdes jusqu’au dimanche où ils m’ont laissée sortir sans diagnostic. Il a fallu attendre un mois et demi pour que la neurologue me dise C’est bien ce que l’on pensait, vous avez une sclérose en plaques ». Je n’ai pas réagi sur le moment. J'avais perdu ma grand-mère un mois avant, alors mon esprit était encore concentré sur elle. J’ai été très longtemps, environ 3 ans, à me dire qu’ils s’étaient trompés que je n’étais pas malade. Même si je faisais des poussées, je récupérais bien à chaque fois. Mon premier traitement a été la Copaxone mais je l’ai arrêté car je faisais des réactions aux points d’injection, le produit ressortait et j’ai pris pas mal de poids.* Ensuite, j’ai eu Aubagio mais je perdais énormément de cheveux et j'avais 5 à 6 diarrhées par jour.* Quand ma neurologue a vu la quantité de cheveux que je perdais en un brossage, elle a dit On arrête tout de suite ! ». En 3ème traitement, j'ai eu Plegridy sans trop avoir d’effets indésirables*. Quand je me piquais à 10 heures, j'étais complètement à plat à 16 heures. J’étais incapable de m’occuper de mes enfants tellement j’étais fatiguée et courbaturée état grippal. J’étais seule avec mes enfants et c’était mon fils de 6 ans qui préparait le repas. Ensuite, j'ai eu Tecfidera mais ça ne l’a pas fait non plus flushs cutanés, diarrhées et baisse de la tension 8.* La neurologue m’a dit On ralentit la prise »… mais ça ne l’a pas fait non plus. Et pour finir, j'ai commencé Gylenia en novembre et je pense avoir enfin trouvé le traitement qui me convient. J’ai juste fait une poussée en début mars. J’ai eu 2 cures de 3 jours de corticoïdes, mais ma jambe ne revient plus comme avant. Elle se traîne et flanche. Je fatigue très vite. Je ne peux pas marcher de longues distances. Je prends des béquilles et si je ne les ai pas, je longe les murs pour ne pas tomber. Je fais une à deux poussées par an. J’ai toujours bien récupéré, sauf cette jambe… » Par Sabrina. *Note de Notre Sclérose Les effets secondaires éventuels et leur intensité sont très variables selon les patients. Pour en savoir plus sur les traitements, lisez notre article rédigé par des professionnels de santé. ❤️ Soutenez l'association Notre Sclérose ! Exemple un don de 20€ ne vous coûte réellement que 6,80 €. Rediffusion du 02/07/2018. Bonjour, Je m'appelle Sabrina et j’ai bientôt 31 ans. Je vis en Normandie. J’ai 2 enfants. On m’a diagnostiqué une sclérose en plaques rémittente en 2014. Tout a commencé un jeudi après-midi de la fin du mois de mars. J’ai eu des picotements à la langue comme si j’avais mangé quelque chose de trop chaud donc je ne me suis pas inquiétée au départ. Ensuite, j’ai perdu le goût, eu des fourmis dans le côté gauche du visage, puis commencé à voir trouble. Le lundi après-midi, j’ai eu des fourmis dans les pieds, qui au fur et à mesure de l’après-midi, sont montées jusqu’en haut des cuisses. Le lundi, j’appelle le numéro d’urgence en leur expliquant mon cas. Ils me disent de consulter. Je me fais donc emmener aux urgences et là on me prend pour une folle. On me dit Vous n’avez rien, vous n’avez pas d’artères bouchées et ne faites pas d’AVC, vous rentrez chez vous ». Le lendemain ça n’allait pas mieux. Je tenais à peine debout. Je quitte mon travail à 14h. Je vais voir le médecin traitant qui me dit Retournez aux urgences, je ne comprends pas qu'ils ne vous aient pas fait de scanner ». J’y retourne donc, et là , ils ont quand même appelé le CHU et m’ont fait hospitaliser le lendemain. Dès mon arrivée, j’ai eu une IRM cérébrale. Le lendemain, ils m’ont fait une prise de sang, une ponction lombaire et un prélèvement de larmes. J’ai fait des perfusions de Solumedrol corticoïdes jusqu’au dimanche où ils m’ont laissée sortir sans diagnostic. Il a fallu attendre un mois et demi pour que la neurologue me dise C’est bien ce que l’on pensait, vous avez une sclérose en plaques ». Je n’ai pas réagi sur le moment. J'avais perdu ma grand-mère un mois avant, alors mon esprit était encore concentré sur elle. J’ai été très longtemps, environ 3 ans, à me dire qu’ils s’étaient trompés que je n’étais pas malade. Même si je faisais des poussées, je récupérais bien à chaque fois. Mon premier traitement a été la Copaxone mais je l’ai arrêté car je faisais des réactions aux points d’injection, le produit ressortait et j’ai pris pas mal de poids.* Ensuite, j’ai eu Aubagio mais je perdais énormément de cheveux et j'avais 5 à 6 diarrhées par jour.* Quand ma neurologue a vu la quantité de cheveux que je perdais en un brossage, elle a dit On arrête tout de suite ! ». En 3ème traitement, j'ai eu Plegridy sans trop avoir d’effets indésirables*. Quand je me piquais à 10 heures, j'étais complètement à plat à 16 heures. J’étais incapable de m’occuper de mes enfants tellement j’étais fatiguée et courbaturée état grippal. J’étais seule avec mes enfants et c’était mon fils de 6 ans qui préparait le repas. Ensuite, j'ai eu Tecfidera mais ça ne l’a pas fait non plus flushs cutanés, diarrhées et baisse de la tension 8.* La neurologue m’a dit On ralentit la prise »… mais ça ne l’a pas fait non plus. Et pour finir, j'ai commencé Gylenia en novembre et je pense avoir enfin trouvé le traitement qui me convient. J’ai juste fait une poussée en début mars. J’ai eu 2 cures de 3 jours de corticoïdes, mais ma jambe ne revient plus comme avant. Elle se traîne et flanche. Je fatigue très vite. Je ne peux pas marcher de longues distances. Je prends des béquilles et si je ne les ai pas, je longe les murs pour ne pas tomber. Je fais une à deux poussées par an. J’ai toujours bien récupéré, sauf cette jambe… » Par Sabrina. *Note de Notre Sclérose Les effets secondaires éventuels et leur intensité sont très variables selon les patients. Pour en savoir plus sur les traitements, lisez notre article rédigé par des professionnels de santé. ❤️ Soutenez l'association Notre Sclérose ! Exemple un don de 20€ ne vous coûte réellement que 6,80 €.
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le mal a dit sclerose en plaque